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ZIGUINCHOR : INTERDICTION DE LA RENCONTRE DU MFDC ,les émissaires de Salif Sadio détalent devant l’artillerie lourde de l’armée

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La rencontre du Mouvement des forces démocratiques de Casamance(Mfdc) prévue le samedi dernier à Diouloulou, dans le département de Bignona,  n’a pas finalement eu lieu. Le préfet a interdit cette rencontre de Salif Sadio. Pour matérialiser cette sentence préfectorale, l’Etat du Sénégal a envoyé, la veille, un impressionnant dispositif militaire à Santhiaba où logeaient les émissaires du commandant du front nord et à Diouloulou où devait se tenir la manifestation.

  Finalement, tout s’est bien passé avant-hier à Diouloulou, sans effusion de sang, ce que craignait tout le monde. Ce, face à l’insistance de Salif Sadio, qui, la veille, comptait sans autorisation tenir sa troisième rencontre à Diouloulou, situé dans l’arrondissement de Kataba1.

 Mais, le  commandant du front nord du Mouvement des forces démocratiques de Casamance(Mfdc) s’est confronté à la volonté de l’Etat du Sénégal qui l’a dissuadé  par un impressionnant dispositif militaire. Qui a quadrillé dès les premières heures de la matinée le village de Santhiaba, où logeaient les émissaires qui devaient passer le message de leur chef.

  Ainsi, devant ce refus du préfet, et sentant la détermination de l’Etat à n’accorder aucune chance au maquis pour tenir sa troisième manifestation, Après celles de Koundioundou et Thionk Essyl, ces derniers ont pris nuitamment la mesure de quitter tôt le village avant même l’arrivée de l’armée et de la Gendarmerie.

 Les populations de Santhiaba et celles de Diouloulou ont poussé un ouf de soulagement après le départ des émissaires de Salif Sadio. Elles ont demandé à l’Etat du Sénégal de renforcer la ceinture sécuritaire dans leurs localités respectives.

  « Nous en avons marre de Salif et de ses éléments. Ils n’ont qu’à arrêter le tort qu’ils sont en train de faire aux populations. Depuis plus de trente ans, nous vivons cette crise. Ça suffit très largement. Nous aspirons à la paix, rien que de la paix. Nous sommes très en retard par rapport aux autres contrées du pays. On n’a même pas de l’eau potable dans nos villages à cause de lui. Tout le tort que nous vivons, c’est à cause de lui. Il n’a qu’à arrêter. Il n’aura jamais cette indépendance qu’il réclame », peste un ressortissant de la commune de Diouloulou, amer.

  A.M, originaire du village de Koudioubé de renchérir. « Salif appartient au passé. Il n’a plus cette force là, et l’effectif qu’il tenait il y dix ou quinze ans. Il n’est plus le même Salif Sadio, le sanguinaire qu’on connaissait. C’est une marionnette qui essaie de faire peur. Mais, cela ne passera pas. Car, les populations sont lasses de vivre les conséquences néfastes de ce conflit. Les gens ne croient plus à l’indépendance de la Casamance. Les gens veulent la paix, la stabilité et le développement », a-t-il soutenu.

   Pour rappel, la manifestation du mouvement des forces démocratiques de Casamance qui devait se tenir dans la commune de Diouloulou a été interdite par le préfet de Kataba1. Une mesure saluée par les populations de cette partie du département de Bignona.

  mls

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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