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Economie

ZIGUINCHOR : LUTTE CONTRE LA PAUVRETE ET LA PRECARITE La coopération japonaise injecte plus de 400 millions dans l’apiculture

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La machine de la coopération Sénégalo- japonaise est bien huilée dans cette partie sud du Sénégal. Elle vient de financer un projet dans le domaine de l’apiculture, dont le coût s’élève a  plus de 400 millions de francs CFA. L’annonce a été faite par Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de l’Elevage et des productions animales. C’était en présence de l’ambassadeur du Japon qui participait hier, à l’inauguration du centre de traitement de cire d’abeille de Ziguinchor.

  la cérémonie d’inauguration du centre de transformation de cire d’abeille à Ziguinchor construit par le Japon , dans le cadre de l’assistance aux projets locaux contribuant à la sécurité humaine a été faite hier, en présence de la ministre de l’Elevage et des productions animale.

 Pour Son Excellence, l’ambassadeur du Japon au Sénégal, Tatsuo Arai, son pays a longtemps soutenu le Sénégal dans le cadre du développement économique.

 En Casamance, selon son Excellence, l’accent est mis sur les petites et moyennes entreprises.

 Dans le domaine de l’apiculture, le diplomate nippon a fait savoir que, « l’Union nationale des apiculteurs du Sénégal a reçu une première assistance de 81.964 euros, soit environ 53.765.000 francs CFA. Cette somme a permis de construire le centre pour la transformation de la cire d’abeille et pour l’acquisition des équipements nécessaires à la transformation ».

  « Ce centre de traitement de cire d’abeille, va offrir  à trois cent femmes de la localité de Ziguinchor, une formation de qualité sur les techniques apicoles  en collaboration avec le ministère de l’Elevage et des productions animales », ajoute l’ambassadeur du Japon au Sénégal.

  Pour sa part, Aminata Mbengue Ndiaye, qui s’exprimait devant ses camarades femmes, a fait savoir que « la région naturelle de la Casamance, fait partie des zones agro écologiques les plus mellifères du Sénégal. Et qui doivent être exploitées de manière optimale en vue d’en tirer le maximum de profit au grand bonheur des populations et notamment des femmes qui excellent dans la filière apicole ».

 Aminata Mbengue Ndiaye de déclarer que, « prenant la juste mesure de l’importance du rôle de l’apiculture dans la sauvegarde de la biodiversité, la protection de l’environnement, ainsi que dans le développement d’activités génératrice de revenus, la coopération japonaise vient encore apporter de fort belle manière son soutien aux acteurs de la filière à travers le financement d’un  projet de développement apicole d’une valeur de quatre cent millions francs CFA ».

  A en croire Madame la ministre, « ce projet prévoit la mise en place de six mille cinq cents ruches kenyanes et cible au moins trente mille femmes.

 Sur le résultat attenu, elle a noté qu’il est escompté avec la mise en œuvre des activités, une exportation de cire d’abeilles qui devrait atteindre d’ici 2024, une quantité égale à cinq cents tonnes par an.

 En outre, pour le traitement et la commercialisation de la cire d’abeille à Ziguinchor, Aminata Mbengue Ndiaye note qu’au delà des revenus additionnels, qu’il génère pour les ménages. Il  va sans nul doute contribuer au renforcement et à l’attraction que connait actuellement la Casamance avec l’exploitation de toutes ses potentialités économiques.

  MLS(ziguinchor)

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre la vie chère : 15 mesures prises par Macky Sall

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A l’issue de la réunion pour lutter contre la vie chère, le président de la République Macky Sall a prononcé le discours de clôture dans lequel il a édicté 11 mesures d’urgence et 4 mesures structurelles pour trouver une solution à ce problème lancinant. Voici les mesures prises par le chef de l’État.

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Concertations sur le coût de la vie chère : Les Propositions du Pr Macky Sall pour alléger la souffrance des sénégalais

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Dans un contexte mondial marqué par une flambée généralisée des denrées, le gouvernement a consenti des mesures de soutien à hauteur de 620 milliards de F Cfa, rappelle le chef de l’Etat lors du lancement de concertation sur la vie chère, ce lundi. Dans la recherche des voies et moyens de soutien du pouvoir d’achat, de la lutte contre la vie chère et de la protection des consommateurs, le président Macky Sall promet de lutter avec tous les moyens légaux pour éliminer toutes pratiques visant à créer des inflations au détriment des consommateurs.

«Ces pratiques sont injustes et illégales et nous allons les combattre avec vous. Des mesures d’appui notamment le soutien du consommé local à travers la plateforme de commercialisation mise en place par le ministère chargé du commerce en ce qui concerne le riz. C’est la raison pour laquelle j’ai donné instruction pour qu’une subvention de 32 f par Kg soit mise en place afin d’appuyer la rizerie locale dans l’étape de la transformation. Cependant, il faut changer les habitudes alimentaires pour nous rendre moins vulnérables au choc extérieur. Produire ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons ne doit pas seulement rester un slogan», instruit-t-il.

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