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‘‘TrumpIdyté’’ : ‘‘Senegal First’’ – Senegal Alone… Par Cheikh Oumar Dieng*

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Comme à son habitude, le futur candidat à la présidentielle de 2019, l’ancien premier ministre Idrissa Seck et Président du Parti Rewmi, a toujours pris référence sur les États-Unis; et le revoilà cette fois-ci avec un nouveau ‘‘mentor’’, en l’occurrence le Président Donald Trump qui nous traita de ‘‘pays de merde’’ et qui avait battu sa campagne sous le slogan ‘‘America First’’.

‘‘Senegal First’’, disent les Rewmistes ! n’est-ce pas là un plagiat, une incongruité et véritable paradoxe pour un parti dont le leader passe la plupart de ses vacances à l’hôtel Saint-James qu’il ne cesse de vanter, au détriment de nos établissements de la petite côte qu’il diffame dès qu’il en a l’occasion? Rappelons-nous l’épisode récent du Palm Beach.

Dans leurs récentes sorties, les cadres du parti Rewmi de Idrissa Seck nous ressassent leur nouveau slogan plagié de Trump, en reprochant à son Excellence le Président Macky Sall et son équipe d’avoir échoué dans la défense des intérêts du Sénégal sur les questions économiques. Selon leur coordonnateur des cadres, Idrissa Seck et les Rewmistes sont « entrain de mouler » leur programme. Après l’avoir décliné à Saly, voilà qu’ils le ‘‘moulent’’ maintenant dans la ‘‘farine Trump’’ – Cela démontre, à 6 mois des élections, l’amateurisme et le tâtonnement d’un parti sans programme ni projet sérieux pour le Sénégal.

Mais revenons-en à ce plagiat ‘‘Senegal First’’, et voyons comment ce projet protectionniste et isolationniste peut être économiquement dangereux pour le Sénégal.

Rappelons d’abord qu’en matière de patriotisme économique, son excellence le Président Macky Sall avait déjà, dès son accession à la magistrature suprême en 2012, posé un des jalons qui avait emporté l’unanimité de la classe politique – je veux parler de la réciprocité des visas d’entrée. D’abord balbutiée par ses prédécesseurs qui manquaient de courage, en l’occurrence Abdou Diouf dans les années 1990 et Abdoulaye Wade en 2010, Son excellence Macky Sall appliqua cette mesure que tout le monde réclamait, non sans appréhender les risques liés à celle-ci.

Les pays qui exigeaient le visa aux sénégalais, étaient soumis au même régime de la part de nos autorités. Cette mesure aurait permis de renflouer les caisses de l’état, mais surtout amènerait une solution à la frustration de nombreux de nos compatriotes pour qui se faire octroyer un visa Schengen, était un vrai ‘‘chemin de croix’’. Donc, une mesure d’Équité et de Patriotisme! Mais cette mesure n’a malheureusement pas prospéré malgré la bonne volonté et a été supprimée à la demande des professionnels du tourisme.

En effet, le secteur touristique en a pâti lourdement avec une baisse de 35% des flux d’entrées et un préjudice de 104 Milliards pour le Sénégal. Voilà un exemple de patriotisme parmi tant d’autres et quel acte pouvait être plus patriotique que celui-là posé par son excellence Macky Sall?

Avec les prochaines échéances électorales, on assiste aujourd’hui à l’émergence de pseudo-patriotes en manque de programme, qui utilisent toutes sortes de subterfuges pour leurrer les citoyens. Vouloir appliquer des mesures qui s’apparentent à la ‘‘loi du talion’’, pour se retrouver seule dans une sous-région très compétitive et dans un monde globalisé, c’est ce que semble suggérer ces apprentis ‘‘patriotes’’ aussi bien Rewmistes que Pastefistes. ‘‘Senegal First’’ – Senegal Alone.

On est tous animé d’une fibre patriotique. Et notre chef de l’État, le premier. A l’heure de la mondialisation, on a besoin de collaborer, d’importer de la technologie de fine pointe que nous ne disposons pas. Mais cela coûte cher, et rien ne se donne gratuitement. Son Excellence, le Président Macky Sall est dans cette dynamique pour sortir le pays de la pauvreté.

Ses différentes réalisations en sont de parfaits exemples : le TER qui englobe une dimension de transfert de compétences et plus récemment la mise place de l’Institut de pétrole et Gaz qui permettra de mieux outiller le Sénégal en ressources humaines spécialisées dans le domaine pétrolier. Sans parler de la collaboration avec le PNUD dans le cadre du PUDC qui est une réussite patente.

Le Sénégal et son Excellence le Président Macky Sall sont incontestablement dans une dynamique de collaboration Gagnant-Gagnant. On tire de grands profits de nos collaborations. Et le peuple le sait. Il faut que l’opposition arrête la manipulation de l’opinion. Qu’elle nous donne une seule entreprise locale capable de nous implanter un TER! Qu’elle nous cite une seule entreprise capable actuellement de nous pomper notre pétrole et gaz!

Peut-être d’ici 10, 20 ans elle pourra nous la citer, car son Excellence le Président Macky Sall pose déjà les jalons pour qu’on y arrive.
Défendre l’intérêt du Sénégal ne veut pas dire faire du protectionnisme ou isolationnisme à la Trump. C’est regarder ce qui fait avancer le pays, ce qui permet de satisfaire les besoins de nos concitoyens.

Rappelons enfin à nos chers Rewmistes ‘‘libéraux’’, que du point de vue idéologique, le Libéralisme combat avec ardeur le Protectionnisme. Je me demande d’ailleurs, comment on peut se prévaloir d’être libéral et de défendre le protectionnisme? Si ce n’est que de la politique politicienne.

Cheikh Oumat Dieng

* Membre de la Convergence des Cadres Républicains (CCR) – DSE APR / Section de Sherbrooke

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Retour en zone, après 5 années + 2! (Par Djibril SARR).

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Au basket c’est une faute. Lorsqu’on revient dans sa zone, quelle que puisse être la durée. 

S’il y’a ce rappel dans un contexte plutôt CAN et non d’Afrobasket, c’est parce que nous en arrivons au terme d’une longue quinzaine de réconciliation entre la plupart des élus et leurs collectivités respectives. Quinze jours pendant lesquels vous avez quotidiennement vu vos élus. 

Pourtant, il y’a plus de cinq années passées plus deux bonus, la plupart s’était battu pour le fauteuil de maire ou de président de conseil départemental, avant de déserter ces localités lointaines, au profit d’un cumul exagéré et illogique d’emplois inaccessibles à une bonne partie d’une jeunesse en quête d’occupation.

Il y’a deux semaines déjà que sonnait l’heure de retour en zone. Une occasion pour ces collectivités orphelines de retrouver au quotidien pendant 2 semaines, les sourires charmeurs de leurs élus perdus de vue et qu’ils n’apercevaient par chance, que pendant leur passage le temps d’un week-end. 

Pour nous autres populations, la vigilance et l’éveil des consciences nous dictent un choix responsable où aussi bien les nouveaux candidats que les performants parmi les anciens ont leur chance à jouer. 

Donnons l’opportunité à ceux qui ont un programme clair, la capacité, la détermination, la maturité et le temps, de dérouler leur mission. Faisons attention aux marchands d’illusions mais également aux arrogants, aux irresponsables, aux belliqueux et aux incendiaires.

Nos choix doivent être éclairés, argumentés et raisonnables.

Dans certaines contrées desservies par les politiques publiques, n’attendons surtout pas que l’insécurité, l’obscurité, la faible scolarisation, la précarité sanitaire, les inondations, l’absence d’assainissement, les moustiques, entre autres,  viennent nous rappeler notre mauvais choix. 

Ne confondons ni religion, ni confrérie, ni coloration politique, ni lien familial avec le choix utile à la localité.

Cultivons le travail, la rigueur, la persévérance, l’endurance, la simplicité, la responsabilité, le sens de la mesure, l’humilité, l’acceptation, pour savoir compter sur nous-mêmes dans les conditions que nous réserve le destin, le hasard ou Dieu selon nos croyances.

Ne troquons pas notre devoir d’exiger des résultats à nos élus dans l’amélioration de notre qualité de vie à travers des équipements et des services collectifs contre un simple soutien financier aux cérémonies socio-culturelles, sportives et religieuses. 

Changeons de paradigmes en portant nos choix sur des compétences éclairées et engagées, sans les soumettre au prix de leur intimité, d’invectives et de violence familiales. 

Exigeons en revanche, des résultats qui ne sauraient provenir que d’une bonne planification, une réalisation correcte, un suivi régulier, un contrôle rigoureux et une amélioration continue, soutenus par une communication inclusive.

Que le vote de ce dimanche 23 janvier 2022 traduise nos choix libres des personnes en charge de la destinée de nos collectivités respectives.

Qu’il se déroule dans la paix et le fair-play, pour une reprise en main dès le lendemain, des dossiers en souffrance par le simple fait de cette période de retour en zone, de personnalités indivisibles à  responsabilités plurielles en quête de base solide capable de leur garantir une longévité improbable dans nos instances de gouvernance. Nos plans de développement doivent être traduits en plans d’actions qui survient aux hommes qui les portent.

Djibril SARR

CEO SECURIZONS

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Plaidoyer pour les habitants de Keur Massar et des populations sous les eaux (par Alioune Badara Seck)

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La pandémie liée à la Covid 19 et les inondations dans la banlieue de Dakar en Septembre 2020, avaient fait vivre le martyre aux populations notamment celles de Keur Massar.

Suite à cette période vécue avec de grandes difficultés par les populations et les promesses fermes de l’État du Sénégal à travers ses représentants que le supplice jadis traversé par les habitants de la banlieue ne se réitérerait plus, l’espoir semblait être permis pour cet hivernage 2021.

Hélas, dès les premières gouttes de pluie, tous les espoirs s’évaporèrent et laissèrent place aux inondations habituelles et à leurs lots de souffrances.

Le spectacle désolant des femmes désemparées et des pères de famille réduits à l’impuissance devant la montée des eaux déferlantes est une atteinte à la dignité humaine.
Des autorités responsables auraient pris toutes les dispositions nécessaires afin que pareille calamité ne se répète plus.

Nul ne peut comprendre qu’un tel calvaire se soit produit l’année précédente après les pluies du 5 et 6 septembre 2020 et que onze mois plus tard, l’on se retrouve avec le même désolant spectacle de maisons et de routes envahies par les eaux, de familles déplacées, de milliers d’hommes et de femmes mis dans la précarité.

La responsabilité des autorités du Sénégal est engagée au premier chef et les habitants de Keur Massar et de la banlieue exigent des réponses.
Les populations exigent une réponse immédiate de l’Etat du Sénégal combinée à la mise en place d’une solution structurelle qui réglera définitivement le problème des inondations. La souffrance n’a que trop duré.

L’Etat doit en urgence :

1. doter tous les quartiers sous les eaux de pompes de grande capacité et en quantité suffisante pour rapidement évacuer les eaux de pluie. La saison des pluies n’a pas encore pris fin.

2. assister toutes les familles sous les eaux ainsi que les familles déplacées et qui font face à d’énormes difficultés matérielles et financières pour assurer leur survie quotidienne. Mettre un place un plan d’urgence d’assistance des familles.

3. finaliser le plus rapidement possible les interconnexions entre les bassins et fournir des délais précis de réalisation. Sans quoi des bassins construits isolément ne peuvent régler le problème d’évacuation des eaux.

4. associer les délégués et représentants des quartiers de Keur Massar au suivi et contrôle des travaux. Il n’est pas crédible de vouloir régler le problème de Keur Massar et de la banlieue en excluant du processus les populations et leurs représentants.

Avec tous les milliards dépensés dans le cadre du programme décennal de lutte contre les inondations, notamment dans sa composante PROGEP (Projet de Gestion des Eaux Pluviales), les habitants de la localité n’attendent pas moins de l’État du Sénégal.

Alioune Badara Seck

Syndicaliste

Leader de la coalition Taxawu Keur Massar Jotna

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HISSEIN HABRÉ VA EN PAIX : UN NOM, UN HOMME ET UN DESTIN (Par Brahim OGUELEMI )

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C’est avec le cœur lourd et la gorge nouée que nous venons d’apprendre le décès ce matin de l’ancien Président du Tchad Hisseine Habré, décès survenu à la suite d’une contamination de Covid-19. En ces instants sombres et troubles, nous présentons nos condoléances les plus attristées et les plus émues à sa famille nucléaire, à ses proches, à ses connaissances, au peuple Tchadien et au peuple Africain tout entier !
Mais quel héritage l’homme aura-t-il légué à la postérité ? 
L’histoire retiendra à jamais que le Président Hissein Habré fut celui qui aura sauvé la bande d’aouzou contre l’occupation libyenne de Kadhafi. Par-là même, il aura ainsi sauvé tous les pays limitrophes du Tchad contre la folie démentielle de Kadhafi. Le Président Camerounais Paul Biya s’était même confessé auprès du Président Habré au lendemain de la libération du Tchad en lui ayant dit en substances que : «  Mon frère, tu nous a sauvés. Sans toi Kadhafi aurait annexé et marché sur tous les pays limitrophes du Tchad ».
Hissein Habré c’est aussi celui qui aura refusé de brader les ressources naturelles du Tchad au profit du consortium des firmes multinationales occidentales. Il aura tenu simultanément et parallèlement tête à l’invasion libyenne, à l’impérialisme, au néocolonialisme et à la finance internationale mondialisée ainsi qu’à leurs valets locaux. Son caractère était foncièrement forgé et tempéré dans le fer ardent de la lutte et de son corollaire la résistance.
Pour son patriotisme et pour son nationalisme, le Président Habré fut seul contre le reste du monde dans un monde où de plus en plus les dirigeants du Sud s’aplatissent si facilement face aux injonctions politiques et économiques injustes du Nord au grand dam des intérêts vitaux et stratégiques des populations du Sud.
C’était dans un contexte où l’Occident employant tous ses moyens stratégiques et ses armadas et en cela épaulé par la Libye, le Soudan et les négres de maison que le Président Hissein Habré était parti en ayant préféré laisser le Tchad dans une situation relativement stable. Aujourd’hui 31 ans plus tard, il est rappelé vers son Seigneur. Mais il est rappelé vers son Seigneur en ayant toujours gardé tenaces sa fierté, sa conscience patriotique et son amour-propre pour n’avoir point servi le Tchad sur un plateau d’argent à ses ennemis et notamment aux prédateurs financiers et économiques du pays.
Donc, au regard de toutes ces raisons susmentionnées, nous pouvons tirer les légitimes et objectives considérations suivantes sur l’homme : il fut intègre et incorruptible, digne et fier, patriote et nationaliste, courageux et téméraire, travailleur et exigeant, instruit et cultivé, héros et libérateur, résistant et vainqueur. L’homme n’aura pas, pour ainsi dire, vécu inutilement. Il y’a apporté, considérablement, sa part de lumière sur la grande phare qui éclaire la longue marche de ce monde.
L’homme est parti mais son combat, sa lutte et ses œuvres demeureront à jamais dans la postérité. La jeunesse Tchadienne en particulier et celle Africaine en général, auront tout à gagner à s’inscrivant dans la dynamique du noble sentier de la résistance et de pouvoir ainsi vaincre la couleuvre tentaculaire qu’est la Françafrique qui n’a semé et qui continue toujours de semer mort, désolation, tristesse, chaos, pillage, vol, humiliation et bradage sur le continent africain depuis le début des années 60.
LA LUTTE CONTINUE ! LE COMBAT CONTINU !LES PATRIOTES TCHADIENS VAINCRONT !LES PATRIOTES AFRICAINS VAINCRONT !
HISSEIN HABRÉ VA EN PAIX !QUE LE PARADIS SOIT VOTRE DEMEURE ÉTERNELLE !
Brahim Oguelemi, Dakar le 24 août 2021, depuis l’hôpital principal.

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