Les autorités en charge de l’entretien de l’église Saint Antoine de Padoue ont finalement décidé de fermer ladite église. Car, il y a une menace d’effondrement de la vieille bâtisse. Et désormais, les prières, et les messes se font hors de la cathédrale. Pour l’abbé Damas Mary Coly, le cout de la réhabilitation s’élève à quatre vingt dix millions francs CFA.
Depuis quelques semaines déjà, les fideles de la cathédrale Saint Antoine de Padoue ne prient plus dans l’église. Pour cause, celle-ci âgée aujourd’hui de quatre vingt huit ans (98 ans) menace de s’écrouler sous le poids de la vieillesse.
Ainsi, pour éviter tout accident, et mettre à l’abri les fidèles, les autorités diocésaines ont pris la ferme décision de fermer l’église en attendant de trouver une solution.
« Le bâtiment est dans un état délabré très avancé. Nous avons attiré l’attention des autorités depuis au début du mois de février. Mais, on attend jusqu’à présent », explique abbé Damas Mary Coly.
A en croire l’abbé, les chutes ont commencé de la charpente. Et, note t il, quant il y a un bruit, ou la charpente cède, elle tombe sur le faux plafond. Et, les fidèles ne sont plus concentrés sur la prière. Car dit il, « ils ne se sentent pas en sécurité », peste t il.
M. Coly de prévenir, « quelques mois seulement nous sépare de l’hivernage. Donc, il faut apporter des mesures sécuritaires. Et, il est sur que si on ne réfectionne pas, tout va s’écrouler ».
« On a décidé de fermer, et les prières se font en dehors de l’église. C’est juste pour des raisons sécuritaires », ajoute M. Coly , relevant que des tractations sont en cours pour la réhabilitation de leur lieu de culte.
« Nous avons commis un consortium d’entreprise qui nous a fait un devis de quatre vingt dix millions pour l’ensemble de la réfection. Mais, nous avons demandé à cette même entreprise de nous faire un devis provisoire pour la charpente. Car, pour le moment, le fonds n’est pas réuni pour prendre en charge tous les travaux », explique t il.
« Les messes sont célébrées dehors, sous les bâches. En attendant que des bonnes volontés nous aident à trouver de grandes bâches ou de tentes », soutient abbé Damas Mary Coly de la cathédrale Saint Antoine de Padoue de Ziguinchor.
