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Présidentielle 2019

ZIGUINCHOR : MADICKE NIANG SUR LE PROCESSUS DE PAIX EN CASAMANCE « Il y a beaucoup d’intermédiations et d’intermédiaires qui se nourrissent de cette crise »

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C’est un passage obligatoire pour les cinq candidats dans la course à la présidentielle. Ils doivent tous passer devant la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance(PFPC) pour être entendus sur leur projet et vision sur le processus de paix en Casamance.

  Apres le passage de Elhadji Issa Sall, c’est au tour d’hier,  de maitre Madické, candidat de la coalition « Madické 2019 », d’être entendu , par les femmes de la Plateforme pour la paix en Casamance. Lors de cette séance d’écoute, et d’échanges, le candidat à la présiddntielle a promis dérouler sa feuille de route, qui consiste, dit t il, à ramener la paix le plus rapidement possible dans cette partie sud du Sénégal.

 « quand j’étais au Gouvernement, j’avais mené beaucoup des rencontres avec le défunt abbé Augustin Diamacoune, Kourouma Sané sur le processus de paix qui était en cours », rappelle Madické Niang, devant un parterre de femmes de la plateforme.

  Poursuivant, il a fait savoir que d’autres négociations ont été menées avec les responsables du mouvement de l’aile extérieur. Mais, le candidat, qui donnait sa feuille de route sur le processus de paix, de déplorer que beaucoup d’intermédiaires « vivent et se servent de cette crise ».

 Donc, suggère le candidat de Madické 2017, « il faut changer la méthode de faire en écartant ces personnes qui ne vivent que de cette crise. Il faut aussi écarter de ce processus des personnes qui ne veulent pas que cette crise connaisse une fin ».

  « On avait mené discrètement des négociations avec les responsables de l’aile politiques. Il ne restait que la signature, mais des personnes malintentionnées, mues que par leur intérêt crypto personnel, ont engagé des combattants pour saboter », rappelle Madické Niang, lors de son passage devant les femmes de la Plateforme hier.

 Toutefois, indiquant qu’il est un adepte de la fin, Madické Niang rassure les femmes du sud qu’il va pleinement jouer sa partition pour, dit il , installer « définitivement » la paix dans cette partie méridionale du Sénégal, si toutefois que les sénégalais lui font confiance au soir du 24 février.

 Outre, revenant sur son programme de société, « Jam Ak Khéweul », me Madické Niang, a laissé entendre, pour ce qui concerne la Casamance, « il faut inverser la courbe du développement ». En, ajoute il, « développant la transformation et installant les PME/PMI.

  Mais, également, rassure les femmes, « je ferai de telle sorte que vous accédiez aux financements pour que  vous fructifiez vos activités génératrices de revenus ».

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Babacar Bâ: « c’est la société civile qui doit organiser le dialogue national »

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Le président du Forum du Justiciable, est d’avis que « c’est la société civile qui doit organiser le dialogue national », lancé par le Président de la République.

Babacar Bâ qui s’est exprimé sur la RFM, estime que c’est « la société civile qui doit prendre son bâton de pèlerin et aller à la rencontre des différentes factions politiques, c’est-à-dire le pouvoir et l’opposition », pour harmoniser les positions en direction de ce dialogue. 

Le président du Forum du Justiciable a rappelé que lors du problème suscité par le parrainage avant les élections, c’est la même société civile qui est allée rencontrer les partis pour arrondir les angles.

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Cheikh Tidiane Sy : « Je crois à la sincérité de l’appel de Macky Sall »

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Dans une déclaration intitulée «Pourquoi accepter l’appel au dialogue du Président Macky Sall», l’ancien ministre d’État, Cheikh Tidiane Sy, invite la classe politique, surtout l’Opposition, à saisir la main tendue par le chef de l’État, dont la réélection a été «brillante». Voici l’intégralité de son texte.

« Notre pays est connu pour avoir institué le dialogue comme moyen de résorber les crises et de créer des consensus forts autour de l’essentiel. Notre histoire politique nous apprend comment, par exemple, le Président Senghor savait recourir au dialogue pour renouveler le paysage politique (1966 avec le PRA Sénégal), ou pour faire passer les réformes nécessaires à la stabilité du pays (1969 avec la création du poste de Premier ministre). Son successeur, Abdou Diouf, avait également pris des initiatives dans le même sens, sous le vocable de «Gouvernement de majorité présidentielle élargie» (GMPE), qui regroupait presque tous les partis historiques du pays (1994). Cette initiative avait été précédée par un moment fort de rencontre de tous les acteurs, ce qui avait débouché sur le Code électoral consensuel de 1992.

Le Président Abdoulaye Wade, pour sa part, n’a pas non plus manqué de poser des actes en vue, soit de rassembler les Sénégalais, soit de tenir compte des exigences de son Opposition, comme ce fut le cas dans la préparation des élections présidentielles de 2012.

Ainsi donc en appelant au dialogue au lendemain d’une élection présidentielle qu’il a remportée avec éclat, le président Macky Sall inscrit son action dans cette noble tradition.

Je ne suis pas de ceux qui regardent dans le rétroviseur et se demandent pourquoi maintenant et pas durant les sept années qu’il vient de passer à la tête du pays! Lui seul peut répondre à cette question. Cependant comme le dit l’adage, il n’est jamais trop tard pour bien faire!

Je voudrais, pour ma part, et sans être naïf, m’en tenir à sa proposition de rassemblement et de communion autour de l’essentiel. Je crois à la sincérité de cet appel qui doit susciter admiration du fait du contexte où il est lancé et donner espoir à tous ceux qui luttent pour l’union des cœurs. En effet le président Macky Sall aurait pu, comme l’a souligné quelqu’un récemment, se comporter en “maître” -du fait de sa brillante et très confortable réélection-en se disant qu’il a largement gagné et qu’il va donc continuer de gouverner seul avec sa coalition. Il l’a fait pendant sept années, et cela n’a pas empêché les Sénégalais de lui renouveler leur confiance. Dans des démocraties avancées comme les USA ou l’Angleterre, c’est de cette façon que l’on gouverne ! Mais, certainement, tenant compte du fait qu’il a été réélu par une majorité de Sénégalais qui n’ont rien à voir avec les partis coalisés, mais qui sont des citoyens lambda profondément soucieux de continuité et de stabilité, il se présente sous les habits de l’homme politique capable de décoder les messages qui viennent de la base. Cette politesse civique ne saurait être ignorée! Elle a son importance et doit être accueillie comme une volonté de vouloir vivre et agir ensemble! Nous Sénégalais, nous nous réclamons de la tradition démocratique certes, mais nous avons, avant tout, nos traditions, nos valeurs et bien sûr nos insuffisances! Notre culture nous enseigne d’être toujours à l’écoute de l’autre, de dialoguer; c’est une des significations de l’adage “Nit Nitay Garabam”.

Alors à l’attention de ceux-là qui, soit raillent l’initiative du président, soit veulent lui assigner des contours aux antipodes de l’esprit qui la porte, il convient de souligner que la démarche est plutôt un moyen d’oxygéner l’espace politique et de construire les plages de convergence nécessaires au maintien de la solidarité nationale. Le moment est certainement venu de sortir de l’emprise de la “guerre des tranchées” pour s’engager résolument dans la voie de la construction d’un futur commun. Dès lors l’idée de dialoguer en posant des conditions devient saugrenue, car pour un État qui se respecte le dialogue a aussi ses limites!

Cheikh Tidiane SY

Ancien ministre d’Etat

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Présidentielle 2019

Idrissa Seck: »« Les autorités en place doivent être des modèles et des références ».

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