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Fatick

USSEIN : les cours démarrent le 4 février (Recteur)

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L’Université du Sine Saloum El Hadj Ibrahima Niass (USSEIN) va démarrer ses enseignements le 4 février prochain avec une première cohorte de 1750 étudiants répartis entre ses campus de Fatick, Kaolack et Kaffrine, dans le centre du pays, a annoncé mercredi, son recteur, Amadou Tidiane Guiro.
« Nous espérons que le 4 février prochain, les cours vont démarrer dans de bonnes conditions au sein des différents UFR de Fatick, de Kaolack et de Kaffrine où nous avons pour cette première année orienté 1750 étudiants , a-t-il confié à des journalistes au terme d’une visite à Fatick de certains locaux pédagogiques mis à la disposition de l’USSEIN pour démarrer les enseignements.
Le recteur s’est félicité de la qualité de ces infrastructures qui, selon lui, « sont à mesure d’accueillir les étudiants, les enseignants et l’administration dans de bonnes conditions ».
« Nous sommes sur la dernière ligne droite pour le démarrage effectif des cours », a-t-il soutenu, ajoutant que « les inscriptions administratives sont effectives, et les inscriptions pédagogiques vont démarrer prochainement ».
Pour l’année académique 2018-2019, l’USSEIN a reçu « 115 000 demandes de choix et nous avons pris 1750 étudiants qui sont orientés dans les différentes Unités de formation et de recherche (UFR) sur la plateforme Campusen », a-t-il fait savoir.
« Parmi ces 1750 étudiants de la première cohorte, 950 sont orientés aux UFR de Kaolack, 350 à Kaffrine et 450 à Fatick », a précisé le recteur Guiro, rappelant que le campus de Fatick va abriter trois UFR : tourisme, hôtellerie, et gastronomie, de pêche et d’aquaculture, et celle dédiée à l’économie.
Il a indiqué qu’à Fatick comme à Kaolack et Kaffrine, « Nous avons remis à niveau toutes nos infrastructures pédagogiques et nous sommes en train de mettre à niveau toutes les infrastructures sociales qui vont accueillir les étudiants orientés », a-t-il par ailleurs assuré.
« Fatick, entre 80 et 100 étudiants seront hébergés par ordre de mérite dans un très bon immeuble », a-t-il signalé.
Concernant les enseignants de l’USSEIN, il a indiqué qu’ils ont effectué mercredi le premier jour de rentrée académique. « Ils ont pris fonction aujourd’hui (mercredi) au niveau du Rectorat basé à Kaolack en attendant de regagner leurs postes définitifs selon les UFR », a-t-il affirmé.
L’USSEIN va organiser un séminaire de rentrée des enseignants les 10 et le 11 janvier prochains pour faire les derniers réglages concernant le volet pédagogique, a ajouté le recteur Guiro.
Interpellé sur le démarrage effectif des travaux de l’USSEIN, il s’est gardé d’avancer une nouvelle date précise, soutenant que ce sera « pour bientôt ».
Première université à vocation agricole du Sénégal, l’USSEIN sera implantée entre cinq campus dans les localités de Kaolack, de Fatick, de Diourbel, de Kafrine et de Toubacouta.
La pose de la première pierre de l’USSEIN a eu lieu en avril 2015, à Kaolack, en présence du président de la République Macky Sall, et du Khalife général de Médina Baye, Cheikh Ahmed Tidiane Niass.
Auteur : Aps

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Faute d’électricité, le Tribunal de Fatick est paralysé depuis des jours

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Les conditions dans lesquelles la justice est rendue, dans la capitale du Sine, ne sont pas des meilleures. A cela est venue s’ajouter la survenue d’un court-circuit qui, depuis le jeudi 4 novembre, a plongé le Tribunal de grande instance dans le noir. Du coup, l’institution se retrouve dans une certaine paralysie avec la plupart du travail qui se fait désormais à la main. Une situation qui repose sur la table la question de la construction, à Fatick, d’un Palais de justice digne de ce nom. Les autorités sont interpellées.

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Fatick: l’ARD élabore un système d’information environnementale pour mieux gérer les ressources naturelles

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L’Agence régionale de développement (ARD) de Fatick (centre) a élaboré un système d’information environnementale (SIE) dans le but d’améliorer la gouvernance des ressources naturelles du Grand-Saloum, a informé son directeur, Djidiack Faye à nos confrères de l’Aps. 

‘’Avec ce système, nous allons construire une base de données structurée et informatisée, avec des logiciels performants, pour générer des informations territoriales en temps réel’’, a-t-il expliqué à la presse locale en marge d’un atelier de lancement du Projet de renforcement des capacités de la plateforme mangrove du Grand-Saloum. 

Le Grand-Saloum, qui réunit le delta du Saloum et le Niumi, dans la région de Fatick, ‘’a un écosystème très important du point de vue socioéconomique et de ses ressources, d’où la nécessité de se doter d’un outil d’information environnementale, pour une gestion durable’’, a souligné Djidiack Faye. 

Dans la région de Fatick, les données environnementales ne font pas défaut, mais elles sont incomplètes ou non organisées, selon le directeur de l’ARD. ‘’Ce système d’information permettra de faire une collecte des données, avec des thématiques diversifiées’’, a-t-il assuré, citant la foresterie, l’écologie, l’écosystème du delta du Saloum et les terres salées de la région. 

Le SIE sera régulièrement mis à jour pour être en mesure de fournir des informations fiables, selon Djidiack Faye. La base de données environnementales permettra de ‘’mettre en œuvre, de façon correcte et harmonisée, les politiques territoriales’’ de la région. 

Des autorités administratives, des élus locaux et des représentants d’organismes intervenant dans la région ont pris part à l’atelier de lancement du Projet de renforcement des capacités de la plateforme mangrove du Grand-Saloum. Le projet bénéficie du soutien financier de Wetlands International, de l’Union internationale pour la conservation de la nature et de l’Union européenne.

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Fatick: Les prix plafonds de certaines denrées en hausse de 10 À 15 francs (Chef du service régional du commerce)

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Les prix plafonds de certaines denrées de première nécessité, comme l’huile de palme raffinée, l’huile en dosettes de 250 ml, le sucre cristallisé et le riz ordinaire brisé ont connu une hausse de 10 à 15 francs CFA dans la région de Fatick par rapport à ceux pratiqués à Dakar, informe l’Aps. 

« Cette hausse du prix plafond de ces denrées de première nécessité, est liée à un différentiel de transport appliqué sur ces produits provenant de Dakar », a expliqué le chef du service régional du commerce, Adama Mohammed Mbaye.

Il s’entretenait avec des journalistes au terme d’un Conseil régional de la consommation (CRC) présidé par le gouverneur de la région de Fatick, Seynabou Guèye, en présence d’acteurs du commerce régional.

La rencontre a porté sur la fixation des prix plafonds de certaines denrées de première nécessité conformément à un arrêté du ministère du Commerce.

Pour les départements de Fatick et Gossas, pour un différentiel de transport de 10 francs CFA, le prix du sucre cristallisé est fixé désormais à 610 francs (600 francs à Dakar), tandis que le riz ordinaire brisé s’échangera contre 310 francs (300 francs à Dakar), l’huile de palme raffinée contre 1210 francs (1200 francs à Dakar) et l’huile en dosettes de 250 ml contre 360, contre 350 francs à Dakar, selon Adama Mohammed Mbaye.

Pour le département de Foundiougne, en particulier dans les zones insulaires et autres endroits difficiles d’accès du département de Fatick, comme les localités de Djiffer et Palmarin, le conseil a « adopté l’application d’un différentiel de transport de 15 francs CFA », a-t-il souligné.

Pour cette partie de la région de Fatick, le prix plafond du riz ordinaire brisé, qui est 300 francs CFA à Dakar, est fixé à 315 francs CFA et celui du sucre cristallisé à 615 francs. Le prix plafond de l’huile de palme raffinée est porté à 1210 francs et celui de l’huile en dosette de 250 ml à 365 francs CFA.

Présidant le CRC, le gouverneur de la région de Fatick, Seynabou Guèye, a annoncé qu’une réunion de coordination restreinte se tiendra, pour une effectivité rapide de ces nouveaux tarifs.

Elle salué l’engagement des acteurs du commerce de la région à respecter vivement ces nouveaux tarifs pour aider l’État qui, selon elle, a renoncé à des taxes pour éviter une flambée des prix sur le marché.

Néanmoins, elle a assuré que des contrôles seront menés sur le terrain, pour vérifier l’effectivité des nouveaux prix des denrées concernées dans toutes les zones de la région de Kaffrine.

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