Connect with us

Kaolack

UN FERMIER DE GUINGUINÉO RACONTE SON SUCCÉS

Publié il y'a

Date :

A Gagnick, commune rurale située dans le département de Guinguinéo (centre), un producteur privé du nom de Fodé Ndao s’illustre dans une ferme agricole de 2 ha sans appui de l’Etat mais avec la ferme volonté de prouver que même dans le Sénégal des profondeurs, il est possible de faire fortune par le travail de la terre.
M. Ndao, qui produit des fruits et légumes dans sa ferme, a reçu ce mercredi la visite du gouverneur de Kaolack Al Hassan Sall, dans le cadre d’une tournée économique de trois jours démarrée mardi par le chef de l’exécutif régional, pour s’enquérir de l’état d’avancement des projets financés par l’Etat et ceux développés par des privés.
Natif de Gagnick, Fodé avait quitté son village pour faire fortune en ville avant de revenir au bercail il y a vingtaine d’années avec la ferme volonté de se réaliser en cultivant la terre.
 « Il y a 20 ans, je suis revenu dans mon village natal avec la ferme volonté d’exploiter la terre. Je n’avais que 140.000 francs de budget que le frère du marabout qui revenait de l’étranger m’avait prêtés », confie-t-il.
« Au début, j’ai voulu associer les habitants de ma localité à ce projet, mais après plusieurs tentatives, j’ai dû constater avec regret que la plupart d’entre eux ne croyaient pas à sa réussite. Alors j’ai dû cheminer tout seul et aujourd’hui je suis fier de tout ce que j’ai accompli », dit-il, ajoutant que « dans notre pays, malheureusement, les gens ont tendance à attendre tout de l’Etat et cela je ne peux pas le comprendre ».
« Mon défi était de prouver que le développement et la réussite sont possibles au sein de nos villages sans avoir besoin de migrer vers l’étranger, juste en exploitant nos terres », estime Fodé convaincu qu’’la population doit exploiter la terre qui est à leur possession et à leur disponibilité sans attendre tout de l’Etat’’.
Dans sa ferme, Fodé produit diverses variétés de fruits et légumes, des agrumes, pamplemousses, aux mangues et bananes, que les groupements de femmes de Gagnick et des villages environnants viennent acheter tous les mardis pour alimenter les marchés locaux.
Pour l’envol de son business, qui inclut un volet élevage, Fodé sollicite l’appui des pouvoirs pour une solution à une contrainte majeure à laquelle son activité se trouve confrontée : la profondeur de la nappe phréatique située à 45 m ou plus.
Il dit aussi attendre l’appui des pouvoirs publics pour juguler les fréquentes attaques de mouches blanches dont sa ferme fait l’objet.
Fodé Ndao a aussi évoqué d’autres entraves à son activité liées par exemple à la présence des termites et à l’absence de main-d’œuvre, à cause de l’exode rural, sans compter d’autres difficultés pour l’écoulement des produits.
(APS)

Cliquez ici pour commenter

You must be logged in to post a comment Login

Leave a Reply

Actualités

Kaolack: l’audition des six magistrats reportée, Aly Roze, l’homme d’affaires Libanaise débouté des 3 milliards F Cfa

Publié il y'a

Date :

Le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature s’est penché hier mercredi sur le cas des six (6) magistrats qui étaient à l’origine du blocage du fonctionnement de la justice à Kaolack (centre-ouest du pays). Leur audition a été reportée au 6 janvier 2022 au motif d’absence de certains magistrats qui a entrainé un problème de composition. 

En revanche, le procès à l’origine de la traduction des magistrats a été retenu devant la Cour d’Appel de Kaolack. 

La Cour présidée par le président Ousmane Kane, dans sa nouvelle composition, a débouté l’homme d’affaires Libanaise, Aly Roze, de toutes ses demandes, en l’occurrence la somme de 3 milliards de F cfa que lui avait octroyée le Tribunal de Grande instance de Kaolack. 

Une décision que les juges qui sont traduits par l’Inspection générale de l’administration de la justice ( Igaj) voulaient confirmer devant la Cour d’Appel. Ce que le Premier Président de la Cour, Ousmane Kane, avait refusé.

Surtout, confient des sources judiciaires à L’Observateur, «  Il est incompréhensible qu’on alloue trois milliards F cfa à une personne qui ne peut donner à la Banque Atlantique, une  garantie pour un prêt de 400 millions F Cfa ».

Continuez la lecture

Actualités

Préscolarisation: La région de Kaolack tente de relever son faible taux brut

Publié il y'a

Date :

La région de Kaolack (centre), avec 162 structures de développement de la petite enfance, tente d’augmenter son taux brut de préscolarisation qui, estimé à 8,8 % en 2020, est en dessous de la moyenne nationale, a indiqué, jeudi, la directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP), Maïmouna Sissokho Khouma.

« A Kaolack, nous avons un taux brut de préscolarisation de 8,8 %, qui est très faible par rapport à la moyenne nationale, laquelle est de 17,3 % », a précisé Mme Khouma lors d’une tournée de prise de contact avec les autorités administratives de la région et les acteurs locaux de la petite enfance. L’objectif de l’État est d’atteindre un taux de 64,6 % d’ici à 2030, selon la directrice générale de l’ANPECTP.

Malgré la faiblesse des performances des acteurs locaux de la petite enfance, a-t-elle souligné, ‘’nous constatons que cette région s’inscrit dans une dynamique d’accroissement du taux brut de préscolarisation’’. ‘’Ces résultats sont obtenus grâce à l’implication effective des collectivités locales, l’engagement accru des communautés et, surtout, l’engagement sans faille des éducateurs et éducatrices de la région’’, a expliqué Maïmouna Cissokho Khouma.

L’inspecteur d’académie de Kaolack, Siyaka Goudiaby, a promis d’aider à améliorer les résultats de la préscolarisation. Pour y arriver, a-t-il dit, ‘’nous allons varier les stratégies d’inclusion’’.

« Pour booster ce taux brut de préscolarisation, il est nécessaire d’accepter les enfants vulnérables dans les établissements préscolaires et de promouvoir l’éducation religieuse » à ce niveau du système éducatif, a souligné M. Goudiaby. Mme Khouma a salué le travail fait dans la région de Kaolack par le Programme d’appui au développement économique et social du Sénégal (PADESS).

Le PADESS ‘’a construit et équipé huit centres d’éveil communautaires de qualité et a contribué ainsi à l’amélioration des conditions d’accueil et d’épanouissement des enfants’’, a-t-elle signalé. 

La directrice générale de l’ANPECTP estime que sa visite à Kaolack a permis d’échanger avec les acteurs sur des questions permettant d’apporter des solutions et de relever les défis dans le sous-secteur de la petite enfance.
Elle a évoqué, avec les autorités administratives locales et les acteurs de la petite enfance, des voies et moyens pouvant aider à vulgariser davantage l’accès aux établissements préscolaires. Il s’agit, par exemple, de la construction de nouvelles cases des tout-petits. 

Continuez la lecture

Infos regions

Lutte contre le paludisme: Un taux de couverture de 43% chez les femmes enceintes à Kaolack

Publié il y'a

Date :

Le district sanitaire de Kaolack (centre) affiche un taux de couverture de 43% en matière de traitement préventif intermittent (TPI) contre le paludisme chez les femmes enceintes, a indiqué, mardi, son médecin-chef, docteur Niène Seck.  

« Le taux de couverture du traitement préventif intermittent (TPI) du paludisme chez les femmes enceintes est actuellement de 43% sur un objectif de 80 % », a indiqué docteur Seck dans un entretien avec nos confrères de l’APS. 

Pour la chimio-prévention saisonnière (CPS) chez les enfants de 3 à 120 mois, précise-t-il, le taux de couverture s’élève désormais à 84% dans le département de Kaolack. « Le paludismes est une maladie pandémique avec une recrudescence hivernale, et le district sanitaire de Kaolack est le premier district en matière d’incidence dans la région de Kaolack », a fait savoir docteur Niène Seck. 

Le médecin rappelle que l’incidence du paludisme dans le district sanitaire de Kaolack était de 3.381 cas en 2020, contre 600 cas au premier semestre de 2021. Il précise que les communes de Kaolack et Kahone « concentrent plus de 95% des cas notifiés de paludisme » dans le district dont il a la charge.

Selon lui, « dans l’arrondissement de Ngodji qui polarise les communes de Sibassor, Diya, Ndiébel, Thiombi et Gandiaye, le paludisme est en phase de pré-élimination ».  « Le paludisme est une maladie environnementale. Et la commune de Kaolack avec ses flaques d’eau est plus propice à la prolifération des moustiques », a expliqué le docteur Niène Seck.

Continuez la lecture

Articles tendances