Le 31e sommet ordinaire de l’Union africaine (UA), qui s’est ouvert ce 2 juillet à Nouakchott, en Mauritanie, est l’occasion pour les chefs d’Etat du continent de faire le point sur l’intégration africaine. Au programme notamment : le projet de zone de libre-échange déjà approuvé par 44 pays en mars 2018 à Kigali, au Rwanda.
Parmi les projets phare évoqués lors de ce sommet de l’Union africaine (UA) qui s’est ouvert ce 2 juillet à Nouakchott, en Mauritanie, on compte l’instauration d’une zone de libre-échange continentale, à laquelle des pays comme le Ghana, le Kenya et le Rwanda ont déjà adhéré.
Le but est d’accroître les échanges commerciaux sur le continent. En mars dernier, à Kigali, au Rwanda, 44 pays y ont adhéré mais plusieurs Etats restent réticents, comme le Nigeria.
« Il y a beaucoup d’incompréhension, explique Albert Muchanga, commissaire de l’UA pour le commerce. Les gens spéculent sur l’absence de l’une des plus grosses économies. Pour nous, le Nigeria est déjà partie prenante. Il a simplement besoin de temps pour faire accepter ce projet au niveau de ses instances institutionnelles ».
Objectif : 22 signatures d’ici la fin de l’année
Ce sommet de Nouakchott est aussi l’occasion de faire le plaidoyer de ce projet. « Des pays comme l’Afrique du Sud, qui n’avait pas signé à Kigali, vont signer aujourd’hui l’accord de libre-échange continental et les ratifications sont en train d’être enregistrées », se félicite Mahamadou Issoufou.
« Nous attendons d’ici la fin de l’année le minimum de 22 ratifications pour que l’accord entre en vigueur, poursuit le président du Niger. On a l’espoir de les obtenir d’ici la fin de l’année ». L’UA espère, elle, obtenir une adhésion totale de tous les pays membres d’ici mars 2019.
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