« Un mois et demi après le décès de Béji Caïd Essebsi, la Tunisie s’apprête à choisir un président pour la seconde fois depuis la révolution de 2011. Quelque 7 millions de Tunisiens seront appelés aux urnes le 15 septembre pour lui choisir un successeur parmi les 26 candidats en lice. Les deux candidats en tête s’affronteront lors d’un second tour dont la date reste à définir. Cette élection doit permettre à la Tunisie de poursuivre son processus démocratique fragile, qui a tenu malgré un malaise économique et social persistant et une situation sécuritaire longtemps dégradée. Des analyses sont faites sur les différents enjeux de ce scrutin capital pour l’avenir du berceau du Printemps arabe ».