Le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, a démarré ce matin dans le delta et la vallée du fleuve Sénégal, qui lui permettra, pendant deux jours, de visiter des entreprises et autres sociétés qui ont eu le privilège de bénéficier du mécanisme de financement de l’Etat, estimé globalement à 200 milliards Cfa et mis en place par le président Macky Sall, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Force/Covid-19 doté d’un fonfs spécial et exceptionnel de 1000 milliards Cfa.
C’est ce que nous avons pu lire dans un communiqué de presse qui nous est parvenu ce matin. Le ministre Amadou Hoot, à la tête d’une forte délégation, envisage ainsi de rencontrer et d’échanger avec les organisations professionnelles du secteur privé local et des chefs d’entreprise de la région Nord.
Selon ce communiqué, les discussions prévues à cet effet, porteront essentiellement sur « le mécanisme de financement et le programme de relance de l’économie nationale (Pren) en cours d’élaboration par les services du ministère de l’économie, du plan et de la Coopération Internationale ».
Cette tournée lui permettra de visiter les entreprises Seric et la Compagnie agricole de Saint-Louis (Casl) qui produit actuellement dans le delta du fleuve Sénégal une quantité très importante de riz blanc de très bonne qualité.
Le ministre Amadou Hott et sa suite feront également un saut à Vital, une entreprise établie dans le département de Dagana, plus précisément dans l’arrondissement de Mbane. La Compagnie Agricole de Saint-Louis du Sénégal (CASL) vise à promouvoir la sécurité alimentaire au Sénégal en produisant localement du riz blanc pour le marché local.
Le projet rizicole s’est déroulé en trois phases qui ont nécessité à chaque fois une EIES (Etude d’Impact Environnemental et Social). L’objectif de l’EIES est d’identifier, d’évaluer et d’analyser tous les impacts environnementaux et sociaux directs, cumulatifs indirects ou induits majeurs susceptibles d’être engendrés par le projet et de proposer des mesures de sauvegarde à court, moyen et long terme afin d’éviter, atténuer ou compenser les impacts identifiés.
A terme, des mesures correctives à mettre en œuvre sont proposées si des écarts sont relevés et un Plan de Gestion Environnementale et Sociale équitable et rationnel impliquant tous les acteurs concernés est défini.
Ce PGES, qui fait l’objet d’un rapport distinct, décrit entre autres les mesures d’adaptation et d’atténuation des impacts dus aux changements climatiques, les enjeux environnementaux et sociaux du projet en présentant les mesures d’atténuation convenues lors des consultations, le programme d’atténuation et de bonification et présente les coûts estimatifs des mesures environnementales et sociales.
Cette visite à pas de charge sera marquée par une rencontre avec le personnel du service régional de la planification (SRP) et la Plateforme locale d’Investissement (PLI) de Saint-Louis.
Mbagnick Kharachi Diagne