L’accalmie constatée ces derniers jours n’était qu’un épiphénomène et la
ville sainte de Touba renoue avec ses cas issus de la transmission
communautaire. Le district sanitaire de Touba à lui seul a enregistré entre
Mardi et Mercredi quatre (04) cas communautaires, rappelant ainsi au bon sens
des habitants de la cité religieuse que le virus est bel et bien présent .
Une situation qui interpelle toute la communauté en cette période de veille
de Tabaski où des déplacements massifs et incontrôlés s’effectuent à
grande échelle à faire preuve de plus de prudence , dans le respect des
mesures barrières et du port du masque pour minimiser les risques de
contamination.
Il incombe à tout un chacun d’intégrer ces règles d’hygiène pour se
protéger et protéger les autres.
Malheureusement, le plus souvent, ce discours que l’on rabâche à longueur
de journée semble le plus souvent tomber dans l’oreille d’un sourd. Cette
réticence d’une grande partie de la population à accepter l’existence de
la maladie est due à une communication non inclusive parce que non
communautaire .
Touba est une ville particulière avec une sociologie particulière, donc
avec un discours particulier pour amener les populations à adhérer.
Les autorités sanitaires qui mènent un combat de titan sur le plan
médical ont compris et sont en train d’intégrer cette donne.
Les résultats des examens virologiques du laboratoire mobile de l’Institut
Pasteur ont révélé à la date du mercredi 15 juillet un total de cinq (05) cas
confirmés dont deux (02) issus de la transmission communautaire et trois (03)
contacts mais aussi cinq (05) malades déclarés guéris à domicile à Touba.
Les districts sanitaires de Mbacké, Bambey et Diourbel n’ont enregistré
aucun cas.