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Présidentielle 2019

Thiès : Talla Sylla tient enfin son budget, d’un peu moins de 2 milliards de F CFA.

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A la suite d’une réunion du conseil municipal sans heurts après 3 ans de boycott des affidés d’Idy, le budget de la mairie de ville a été arrêté à 1 milliard 759 millions 182 mille 343F Cfa, sans objection. Le conseil municipal de la mairie de ville s’est tenu hier. Sur 80 conseillers municipaux, seuls 31 étaient présents à la réunion pour le vote du budget de 2019. Ainsi, 30 conseillers ont voté le budget, arrêté à 1 milliard 759 millions 182 mille 343F Cfa. Seul Saer Mangane, adjoint au maire, a préféré s’abstenir. Talla Sylla tient enfin son budget, voté par les élus locaux. Ces deux dernières années, le Préfet de Thiès était obligé, lui-même, de l’arrêter et de le rendre exécutoire après que les conseillers du parti Rewmi ont bloqué le conseil municipal. Tout heureux, Talla Sylla s’est engagé à veiller à l’exécution parfaite de ce budget pour l’intérêt des Thiessois. «Notre devoir, c’est d’être à la hauteur des missions qui nous sont confiées. Nous avons toujours invité les uns et les autres à une posture de discernement. Nous pouvons avoir des positions politiques partisanes différentes. Mais quand il s’agit de prendre en charge les préoccupations de ceux qui nous ont élus, notre devoir c’est de nous concentrer sur les intérêts et préoccupations des populations», dit-il. Dénéba Sall, conseiller de ville, par ailleurs proche collaborateur du maire, n’a pas porté de gants pour rappeler au président de la République ses engagements pour Thiès. «Le Président Macky Sall a alloué un fonds spécial de 500 millions de F Cfa à la mairie de ville. Pour le moment, seuls 250 millions ont été versés dans les comptes de la ville, alors que les promesses faites à d’autres collectivités locales ont été respectées».

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Présidentielle 2019

Babacar Bâ: « c’est la société civile qui doit organiser le dialogue national »

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Le président du Forum du Justiciable, est d’avis que « c’est la société civile qui doit organiser le dialogue national », lancé par le Président de la République.

Babacar Bâ qui s’est exprimé sur la RFM, estime que c’est « la société civile qui doit prendre son bâton de pèlerin et aller à la rencontre des différentes factions politiques, c’est-à-dire le pouvoir et l’opposition », pour harmoniser les positions en direction de ce dialogue. 

Le président du Forum du Justiciable a rappelé que lors du problème suscité par le parrainage avant les élections, c’est la même société civile qui est allée rencontrer les partis pour arrondir les angles.

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Présidentielle 2019

Cheikh Tidiane Sy : « Je crois à la sincérité de l’appel de Macky Sall »

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Dans une déclaration intitulée «Pourquoi accepter l’appel au dialogue du Président Macky Sall», l’ancien ministre d’État, Cheikh Tidiane Sy, invite la classe politique, surtout l’Opposition, à saisir la main tendue par le chef de l’État, dont la réélection a été «brillante». Voici l’intégralité de son texte.

« Notre pays est connu pour avoir institué le dialogue comme moyen de résorber les crises et de créer des consensus forts autour de l’essentiel. Notre histoire politique nous apprend comment, par exemple, le Président Senghor savait recourir au dialogue pour renouveler le paysage politique (1966 avec le PRA Sénégal), ou pour faire passer les réformes nécessaires à la stabilité du pays (1969 avec la création du poste de Premier ministre). Son successeur, Abdou Diouf, avait également pris des initiatives dans le même sens, sous le vocable de «Gouvernement de majorité présidentielle élargie» (GMPE), qui regroupait presque tous les partis historiques du pays (1994). Cette initiative avait été précédée par un moment fort de rencontre de tous les acteurs, ce qui avait débouché sur le Code électoral consensuel de 1992.

Le Président Abdoulaye Wade, pour sa part, n’a pas non plus manqué de poser des actes en vue, soit de rassembler les Sénégalais, soit de tenir compte des exigences de son Opposition, comme ce fut le cas dans la préparation des élections présidentielles de 2012.

Ainsi donc en appelant au dialogue au lendemain d’une élection présidentielle qu’il a remportée avec éclat, le président Macky Sall inscrit son action dans cette noble tradition.

Je ne suis pas de ceux qui regardent dans le rétroviseur et se demandent pourquoi maintenant et pas durant les sept années qu’il vient de passer à la tête du pays! Lui seul peut répondre à cette question. Cependant comme le dit l’adage, il n’est jamais trop tard pour bien faire!

Je voudrais, pour ma part, et sans être naïf, m’en tenir à sa proposition de rassemblement et de communion autour de l’essentiel. Je crois à la sincérité de cet appel qui doit susciter admiration du fait du contexte où il est lancé et donner espoir à tous ceux qui luttent pour l’union des cœurs. En effet le président Macky Sall aurait pu, comme l’a souligné quelqu’un récemment, se comporter en “maître” -du fait de sa brillante et très confortable réélection-en se disant qu’il a largement gagné et qu’il va donc continuer de gouverner seul avec sa coalition. Il l’a fait pendant sept années, et cela n’a pas empêché les Sénégalais de lui renouveler leur confiance. Dans des démocraties avancées comme les USA ou l’Angleterre, c’est de cette façon que l’on gouverne ! Mais, certainement, tenant compte du fait qu’il a été réélu par une majorité de Sénégalais qui n’ont rien à voir avec les partis coalisés, mais qui sont des citoyens lambda profondément soucieux de continuité et de stabilité, il se présente sous les habits de l’homme politique capable de décoder les messages qui viennent de la base. Cette politesse civique ne saurait être ignorée! Elle a son importance et doit être accueillie comme une volonté de vouloir vivre et agir ensemble! Nous Sénégalais, nous nous réclamons de la tradition démocratique certes, mais nous avons, avant tout, nos traditions, nos valeurs et bien sûr nos insuffisances! Notre culture nous enseigne d’être toujours à l’écoute de l’autre, de dialoguer; c’est une des significations de l’adage “Nit Nitay Garabam”.

Alors à l’attention de ceux-là qui, soit raillent l’initiative du président, soit veulent lui assigner des contours aux antipodes de l’esprit qui la porte, il convient de souligner que la démarche est plutôt un moyen d’oxygéner l’espace politique et de construire les plages de convergence nécessaires au maintien de la solidarité nationale. Le moment est certainement venu de sortir de l’emprise de la “guerre des tranchées” pour s’engager résolument dans la voie de la construction d’un futur commun. Dès lors l’idée de dialoguer en posant des conditions devient saugrenue, car pour un État qui se respecte le dialogue a aussi ses limites!

Cheikh Tidiane SY

Ancien ministre d’Etat

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Présidentielle 2019

Idrissa Seck: »« Les autorités en place doivent être des modèles et des références ».

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