Face aux frappes de la rébellion , le ministre des affaires étrangères , Cherif Mahamat Zene reprenne l’argumentaire de son homologue Français jean Yves le Drian sur le sort du Tchad.
Entendu la veille devant les députes , le ministre des affaires étrangères laisse entendre que la France n’a fait que apporté une main forte au pays comme elle l’avait fait avec le mali il y a 7 ans.
» La France n’a pas soutenu un régime , ni un parti politique encore moins un président . Elle a aidé un état ami confronté à un ami ennemi organisé , armé et financé depuis l’étranger pour tenter de prendre le pouvoir par la force. » explique le ministre des affaires étrangères
Sifflant sur la même trompette la coalition des partis politiques tchadiens pour la défense de la constitution, invite Paris à faire plus que sauver le régime.
» Les français qui sont devenus par la force de l’histoire , nos partenaires principaux , je pense qu’ils ont un bon rôle à jouer au tchad. Ce qui lui délègue le poste de médiateur entre les tchadiens y compris ceux qui ont pris les armes mais cela doit se faire dans le cadre d’un dialogue politique inclusif. » lance Poddi Djimet , porte parole de la coalition
Cependant un gigantesque meeting de soutien au chef de l’État au grand stade de Djamena ce vendredi entre le parti au pouvoir et ses alliés.