Les responsables du Grand parti (Gp) ont donné «carte blanche» à leur président, Malick Gakou, pour jouer un rôle de médiateur entre l’Etat et les syndicats d’enseignants, Zahra Iyane Thiam tend la main aux différents acteurs de l’éducation,de même le prive catholique qui appelle à la solidarité.
MALICK GAKOU EN MEDIATEUR
L’AS qui donne l’information, indique que Gakou a décidé à prendre son bâton de pèlerin pour rapprocher les deux parties. Il en a fait part hier, jeudi 26 avril, aux membres de son parti lors d’une rencontre tenue au siège du Gp à Guédiawaye.
ZAHRA IYANE THIAM TEND LA MAIN…
«Je vais me lever avec toutes les forces vives de la Nation, avec les enseignants, avec les parents d’élèves et avec notre gouvernement pour sauver l’année scolaire», a-t-il promis.
«Il ne s’agit plus d’une prérogative, ni de droit qui nous incombe, mais il s’agit de participer, de contribuer à l’épanouissement des enfants.» Le ministre-conseiller auprès du chef de l’État Zahra Iyane Thiam interpelle ainsi les enseignants.
La marraine des journées culturelles du lycée Blaise Diagne a choisi cette tribune pour, également, appeler toutes les parties prenantes (Etat, syndicats d’enseignants, élèves et parents) «à faire des efforts» pour sauver l’école sénégalaise.
«Cette situation n’est bénéfique ni profitable à personne», souligne Zahra Iyane Thiam dans les colonnes de Libération.
LE PRIVE CATHOLIQUE S’IMPLIQUE
Le programme pratiquement terminé, le privé catholique est toutefois prêt à faire des concessions pour « sauver l’année scolaire ». Pour ce faire, Jean Claude Mendy, Directeur de l’enseignement privé catholique du diocèse de Tambacounda, prône la « solidarité », sur Radio Sénégal.
« Nous remarquons dans l’enseignement catholique qu’il faut sauver l’année même si nous sommes dans le privé. Effectivement, nous avons pratiquement terminé nos programmes et que nous avons prévu des vacances scolaires dès le mois d’août, précise Jean Claude Mendy. Mais ce n’est pas la première fois que cette situation-là nous rattrape. »
Fort de ce fait, il appelle l’enseignement catholique à « se solidariser avec le gouvernement (et) tous les acteurs de l’Education pour sauver l’année surtout pour nos enfants qui sont dans le public. »
Selon le Directeur de l’enseignement privé catholique du diocèse de Tambacounda, « dire qu’il ne faut pas prolonger l’année, cela ne marchera pas ». Donc, « il faudra qu’au niveau du privé, qu’on fasse ce sacrifice-là » pour « sauver l’année aussi bien dans le public que dans le privé. »
Dans ce sillage, indique Jean Claude Mendy, les élèves du privé catholique doivent être préparés, en leur disant « qu’il ne s’agit pas de chercher le savoir mais d’éduquer nos enfants, c’est justement leur enseigner ce volet solidarité, la compassion, l’unité nationale, leur dire que c’est le même examen où on doit aller ensemble ». D’autant qu' »il y a toujours un groupuscule (dans le privé) qui n’est pas d’accord pour la prolongation de l’année scolaire. »
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