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Situation du covid-19 durant le weekend avec une tendance baissière des cas.

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Durant le weekend le retour des examens virologiques des tests réalisés par le laboratoire mobile de l’Institut Pasteur révèlent une tendance baissière des cas de contamination  par rapport à la recrudescence observée durant la semaine.

SI le samedi, la région de Diourbel a enregistré sept ( 07 ) cas confirmés dont quatre (04) issus de la transmission communautaire et trois contacts, par contre le dimanche un (01) seul petit cas issu de la transmission communautaire a été dénombré pour le compte du district sanitaire de Touba.

Durant le weekend  des malades au nombre de six (06) ont été déclarés guéris; parmi ces patients quatre (04) sont de Touba et deux (02) de Diourbel.

À Touba nous avons enregistré deux (02) guéris à domicile et deux (02) autres au niveau du centre de traitement de l’hôpital Matlaboul Fawzeyni, tandis que Diourbel se retrouve avec deux (02) guéris à domicile.

Selon le médecin-chef de région le docteur Mamadou Dieng « il faut maintenir le cap et ne pas céder au relâchement dans l’application des mesures barrières. Tant que les populations continueront d’avoir des préjugés défavorables, il sera extrêmement difficile de combattre efficacement cette maladie qui a fini par devenir une affaire communautaire ».

Pour toutes ces raisons, il va falloir changer de paradigmes en mettant à la disposition des populations les moyens de se prémunir ,  de se défendre et cela passe forcément par une grande sensibilisation  et une communication faite  par des professionnels.

Malheureusement, il y a eu trop de bruit autour de la gestion communicationnelle , ce qui a produit des effets contraires à ceux escomptés. Pour exemple, des sketches qui ont complètement travesti  le but visé ; des passagers d’une voiture de transport en commun qui quittent en fuyant la voiture parce que tout simplement quelqu’un vient de tousser ou d’éternuer.

La gestion de cette maladie doit  se faire autrement que  de par la stigmatisation ou la peur de l’autre car aujourd’hui les malades asymptomatiques sont éparpillés un peu partout.

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