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Economie

Sénégal : Amadou Ba satisfait de l’exécution des projets de la Banque mondiale

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Le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Ba a, au cours de la revue conjointe du Portefeuille des Opérations de la Banque Mondiale au Sénégal, salué l’étroite collaboration entre la Banque Mondiale et le Gouvernement du Sénégal au cours de ces cinq dernières décennies marquées par un fort engagement à accompagner le développement économique et social de notre pays.

Selon lui, les activités menées dans le cadre de cette coopération ont connu une évolution importante et diversifiée au profit des populations sénégalaises bénéficiaires. A cet égard, il est heureux de constater que la Banque Mondiale continue de figurer parmi les premiers partenaires techniques et financiers du Sénégal.
Le portefeuille de coopération comprend actuellement 30 projets actifs pour un montant total d’environ 1710 millions de dollars US, soit environ 977 milliards de FCFA, dont 9 projets régionaux, un appui budgétaire de 150 millions de dollars us, environ 75 milliards FCFA et des études pertinentes dans les secteurs prioritaires déclinés dans le PSE
Les domaines couverts par notre coopération portent pour l’essentiel sur l’Agriculture, la Santé, l’Education, l’Emploi des Jeunes, le Développement des Compétences, le genre, la protection sociale, l’énergie, les transports et l’hydraulique qui restent des leviers importants pour tirer le Sénégal vers l’émergence.
En effet, souligne Amadou Ba, les différents projets du portefeuille enregistrent des taux d’exécution satisfaisants ces dernières années du fait, d’une part (i) d’un suivi rapproché avec l’implication effective de vos équipes à travers l’organisation de missions conjointes de supervision, d’appui-conseil et une meilleure exploitation des rapports d’audit, et d’autre part, de l’utilisation du système électronique des décaissements (Client Connexion) qui raccourcit les délais de paiement.
De même, ajoute-t-il, les retards déplorés il y a quelques années dans l’instruction des dossiers de marché ont connu une sensible amélioration avec le relèvement substantiel par votre Institution, des seuils de revue a priori, et la suppression de la double revue pour les marchés d’un certain seuil.
«Par ailleurs, la mise en œuvre des projets financés par la Banque mondiale a fortement contribué au bon comportement des agrégats macroéconomiques en 2018 avec un taux de croissance du PIB projeté à 7,0% et celui de 2019 à 6,9% grâce aux performances du secteur agricole, au redressement du secteur de l’industrie et à la consolidation de la dynamique des services», informe Amadou Ba.
Le déficit budgétaire a, par contre, connu une légère dégradation due, entre autres, à la hausse des cours du pétrole qui est passé de 362,2 milliards (3,0% du PIB) en 2017 à 475,2 milliards (3,5% du PIB) en 2018.
Cependant, ajoute-t-il, pour être inclusive et soutenable, la croissance du PIB doit être davantage génératrice d’emplois, surtout pour les jeunes générations et s’opérer dans un cadre de gouvernance et d’allocation des moyens publics rigoureux.
«Par conséquent, la relance et la diversification des moteurs de croissance du pays nécessitent une meilleure synergie entre l’offre de formation et le marché du travail ainsi que la mise en place d’un cadre propice à l’investissement privé générateur d’emplois et de revenus», conclut-il.

 

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre la vie chère : 15 mesures prises par Macky Sall

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A l’issue de la réunion pour lutter contre la vie chère, le président de la République Macky Sall a prononcé le discours de clôture dans lequel il a édicté 11 mesures d’urgence et 4 mesures structurelles pour trouver une solution à ce problème lancinant. Voici les mesures prises par le chef de l’État.

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Concertations sur le coût de la vie chère : Les Propositions du Pr Macky Sall pour alléger la souffrance des sénégalais

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Dans un contexte mondial marqué par une flambée généralisée des denrées, le gouvernement a consenti des mesures de soutien à hauteur de 620 milliards de F Cfa, rappelle le chef de l’Etat lors du lancement de concertation sur la vie chère, ce lundi. Dans la recherche des voies et moyens de soutien du pouvoir d’achat, de la lutte contre la vie chère et de la protection des consommateurs, le président Macky Sall promet de lutter avec tous les moyens légaux pour éliminer toutes pratiques visant à créer des inflations au détriment des consommateurs.

«Ces pratiques sont injustes et illégales et nous allons les combattre avec vous. Des mesures d’appui notamment le soutien du consommé local à travers la plateforme de commercialisation mise en place par le ministère chargé du commerce en ce qui concerne le riz. C’est la raison pour laquelle j’ai donné instruction pour qu’une subvention de 32 f par Kg soit mise en place afin d’appuyer la rizerie locale dans l’étape de la transformation. Cependant, il faut changer les habitudes alimentaires pour nous rendre moins vulnérables au choc extérieur. Produire ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons ne doit pas seulement rester un slogan», instruit-t-il.

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