Connect with us

Actualités

SENAC-SA BLOQUE LA CONSTRUCTION DE DEUX STATIONS D’ESSENCE

Publié il y'a

Date :

Depuis l’ouverture des plis relative à la consultation restreinte pour la construction et l’exploitation de deux stations d’essence sur l’axe Dakar-aéroport Blaise Diagne (aller et retour), la société Senac-Sa, qui avait lancé l’appel, n’a pas notifiée le marché à son adjudicataire, un opérateur sénégalais. Ce, jusqu’à l’expiration du délai de validité des offres soit 200 jours. Pourquoi la Senac Sa a bloqué la construction des infrastructures ?

La énième mort accidentelle d’un usager de l’autoroute à péage est loin d’être l’unique incident dans la gestion de ce tronçon. Et l’on dirait que Gérard Sénac, patron d’Eiffage, veut le beurre, l’argent du beurre et le soleil. Et les pétroliers Elton, Puma Energy et Eydon, qui avaient émis des réserves sur la sincérité de la consultation restreinte, ont eu gain de cause. Et pour preuve, la société Senac-Sa, n’a jusqu’à ce jour notifié le marché à son adjudicataire pour la construction, l’exploitation des stations-services, des boutiques et d’un restaurant sur l’aire de service de l’axe Diamniadio et l’aéroport Blaise Diagne, à l’aller comme au retour : Yéba1 (Toglu 1) et Yéba2(Toglu2). Elle a tout simplement mis le coude sur le marché. Alors que les stations devraient être opérationnelles le 16 août 2018. Ce, depuis l’ouverture des plis le 25 octobre 2017 en présence de Abdoulaye Thiam, Directeur du projet Autoroute, représentant l’Apix, Codé Diassé de Senac, Pape Mamour Guiro de Edk Oil, Amadou Ngom de Oil Libya, Khalilou Diaw de Star Energy, Pathé Sylla de Total Sénégal et Bassirou Diop de Vivo Energy. Mme Khady Thiam Gaye de Sénac, qui orientait les candidats sur le site, est restée muette face aux interrogations des candidats.

Le jeu de la société Senac-Sa consistait-il à rendre caduc l’appel d’offres. Car il était bien mentionné dans le document de consultation restreinte, dont nous avons copie, à la page 5, que «le délai de validité des offres est fixé à 200 jours à compter de la date limite fixée pour la remise des offres». Et celle-ci a eu lieu le 13 octobre 2017 à 18 heures (Ndlr : ce qui fait 210 jours à la date d’aujourd’hui). Alors que dans le même document de consultation restreinte, la Senac-Sa indiquait que l’adjudicataire du marché devrait commencer les travaux le 15 décembre 2017, avant de mettre en service les stations le 16 août 2018. La Senac-Sa oserait-elle se comporter ainsi après le dépouillement d’un appel d’offres en France?

Le 19 février 2014, la Société Eiffage de la nouvelle autoroute concédée (Senac) a conclu, sous le régime de la Loi Cet, avec l’Etat du Sénégal (autorité concédante) une convention de concession pour la conception, le financement, la construction, l’exploitation et l’entretien de l’autoroute à péage entre Diamniadio et Aibd (contrat complémentaire). Dans le cadre du développement des activités commerciales sur l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio-Aibd et de l’amélioration des services proposés à la clientèle autoroutière, Senac-Sa souhaite, conformément à l’article 21 des contrats de concession, mettre en place la sous-concession sur le domaine public autoroutier concédé une aire de service abritant, entre autres, une activité de distribution de carburant sur le tronçon Diamniadio-Aibd dans le sens Dakar-Aibd et vice-versa.

Parmi les huit (8) pétroliers approchés par Senac pour répondre à l’appel d’offres, seuls cinq (5) ont répondu (Edk Oil, Oil Libya, Star Energy, Total et Vivo Energy). Puma Energy, Eydon et Elton, qui doutaient du caractère sérieux de l’appel de Senac, ont préféré déchirer le carton d’invitation. En effet, Total, qui avait misé sur l’aire de service du retour (sens Aibd-Dakar), avait mis sur la table une prime de signature de 200 millions FCfa et un investissement de 1 521 062 601 FCfa, 8% comme taux de redevance applicable sur le chiffre d’affaires des activités commerciales (hors vente de carburant : en clair, Senac, en charge de l’autoroute, encaisse 8% sur toutes les ventes hors carburant) et entre 20 et 23 FCfa pour chaque litre de carburant vendu. Edk Oil, spécialiste des stations services avec restaurant et autres commodités, met sur la table 1 694 556 890 FCfa et une prime de signature de 5 millions FCfa, 9% comme taux de redevance applicable sur le chiffre d’affaires des activités commerciales «hors vente de carburant» et entre 18 et 21 FCfa comme taux de redevance par litre de carburant, suivant les paliers de volumes annuellement commercialisés. Oil Libya propose 1,4 milliard FCfa avec une prime de signature de 30 millions fCfa, Star Energy 713 245 000 FCfa avec une prime de signature de 100 millions FCfa, Vivo Energy 1 milliard FCfa avec une prime de signature de 100 millions F Cfa.

S’agissant de l’aire de service pour le sens Dakar-Aibd, Edk Oil a prévu un financement de 1 644 556 890 FCfa avec une prime de signature de 5 millions FCfa, Oil Libya 1 645 000 000 FCfa avec une prime de signature de 50 millions FCfa, Star Energy 713 245 000 FCfa avec une prime de signature de 100 millions FCfa, Total 1 351 592 600 FCfa et une prime de signature de 60 millions FCfa, Vivo Energy 1 milliard FCfa et une prime de 100 millions FCfa.

IGFM

Cliquez ici pour commenter

You must be logged in to post a comment Login

Leave a Reply

Actualités

Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

Publié il y'a

Date :

Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

Continuez la lecture

Actualités

Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

Publié il y'a

Date :

Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

Continuez la lecture

Actualités

Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

Publié il y'a

Date :


La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

Continuez la lecture

Articles tendances