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Saint-Louis enregistre ses premières pluies diluviennes.

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De fortes pluies se sont abattues hier vers 17 heures sur la commune de Saint-Louis. Dans cette ville tricentenaire et amphibie, qui a enregistré hier une pluviométrie importante, les populations ont été surprises par ces averses qui se sont substituées à cette forte canicule qui règne depuis un mois dans la vieille cité. 

Ce qui est réconfortant, il faut le reconnaître, c’est d’avoir constaté que ces eaux de pluies n’ont pas provoqué ces grandes inondations que la commune de Saint-Louis a connues dans les années 90, et qui avaient amené de nombreuses familles sinistrées, qui s’étaient installées dans les zones inondables du faubourg de Sor, à squatter, avec l’appui des autorités administratives et municipales d’alors, les écoles primaires pour se mettre à l’abri des pluies diluviennes.

Cette année, cette première pluie tombée hier à Saint-Louis, n’a produit que des flaques d’eau perceptibles dans certains quartiers de Sor. Du fait de cette situation, certaines populations sont obligées de patauger dans ces flaques d’eau pour vaquer à leurs occupations.

À Darou Médina Marmyal, des ménagères comme Soda Touré, Awa Mbacké, Fatoumata Ndiaba Kandé, se sont estimées heureuses d’avoir eu juste quelques difficultés à traverser ces flaques d’eau pour se rendre au marché de Tendjiguène. Ces ménagères n’ont pas manqué de se réjouir des efforts déployés par le Gouvernement, par l’entremise de l’Onas, pour mettre en place dans la ville, un système très performant d’évacuation des eaux usées et pluviales.

A Médina Marmyal, les populations ont poussé un « Ouf » de soulagement, lorsqu’elles ses sont rendu compte que les que les travaux de mise en place des dalles de béton, effectués par les agents de Promo Villes sur la principale avenue qui traverse ce quartier, ont permis d’évacuer, dans de très bonnes conditions, ces eaux de pluies. Actuellement, il suffit tout juste de quelques coups de balaie pour mettre ces eaux de pluie dans des sceaux, des bassines et autres ustensiles de cuisine et de soudoyer quelques enfants talibés, prêts à aller déverser ce contenu dans le fleuve.

 Par rapport aux années précédentes, la situation qui prévaut actuellement dans ce quartier contigüe aux cimetières musulman et catholique de Marmyal, durant cette période hivernale, est moins contraignante.

 Dans les autres quartiers du faubourg de Sor, les stations de pompage des eaux pluviales, ont permis également d’évacuer ces eaux de pluies vers le fleuve.

 En effet, des sources proches de la Gouvernance, nous ont rappelé que la ville tricentenaire dispose de 13 stations de pompage des eaux pluviales et de 7 stations de pompage des eaux usées équipées, chacune, de deux Groupes motopompes (Gmp) très puissants.

Elles ont précisé que des résultats encourageants ont été enregistrés dans le cadre de la lutte contre les inondations dans l’ancienne capitale de l’Afrique occidentale française (Aof), grâce aux services de l’Onas qui ont construit et réhabiliter une vingtaine de stations de pompage dans la vieille cité. Mieux, l’Onas a effectué l’année dernière des travaux de grande envergure de curage de ces canaux d’évacuation des eaux usées et pluviales et d’entretien des 20 stations de pompage.

Au quartier Balacoss, Birane Demba, 42 ans, chaudronnier, et Pape Ndiawar Ngom, ébéniste, ont laissé entendre que ces travaux de curage ont été effectués à 100%, avant de déplorer certaines pratiques malsaines perpétrées régulièrement par des personnes mal intentionnées et consistant à raccorder, en période d’hivernage, leurs fosses septiques au réseau d’évacuation des eaux pluviales de l’Onas.

Non seulement, ont-ils fait remarquer, ces individus déversent les eaux usées dans les canaux d’évacuation des eaux pluviales, « mais ils s’arrangent en même temps à transformer ces canaux en dépotoirs de toutes sortes d’ordures ».

Ils sont également très remontés contre ceux qui ne ratent pas la moindre occasion pour subtiliser les plaques-tampons et les plaques décanteurs qu’ils retrouvent dans les regards posés par l’Onas, les grilles avaloirs et autres matériels importants permettant d’évacuer à tout moment ces eaux usées et pluviales.                                                                              

Encadrée : une campagne de sensibilisation qui a porté ses fruits.

 L’année dernière, la campagne de sensibilisation des populations sur la nécessité d’entretenir les canaux d’évacuation des eaux usées et pluviales, a porté ses fruits. Le directeur de l’Office National de l’Assainissement du Sénégal (Onas) avait exhorté les populations du faubourg de Sor à plus de vigilance dans l’entretien des réseaux d’assainissement de la vieille cité. Il avait invité ces dernières à éviter de jeter des ordures ménagères, des déchets solides et autres impuretés, qui ne font qu’obstruer les canaux d’évacuation des eaux usées et pluviales.

Le Dg de l’Onas, Lansana Gagny Sakho, s’exprimait à l’occasion du démarrage des travaux de curage et d’entretien des réseaux d’assainissement de la ville de Saint-Louis. Ces travaux, qui étaient effectués dans de très bonnes conditions et en prélude à l’hivernage 2018, avaient pu permettre aux populations de faire face aux inondations de l’année dernière,  causées par des pluies diluviennes.

  Mb.K. Diagne / CHRONIQUES.SN

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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