Le Forum social sénégalais s’est penché sur la problématique relative à la gestion de l’eau au Sénégal, gestion qui depuis plusieurs mois est devenue un réel problème au quotidien de la population sénégalaise. C’est pourquoi, s’est tenue hier, mardi 23 octobre 2018, une conférence dans la capitale autour du thème : Concession de la gestion de l’eau au Sénégal. Inquiétude et interrogation.
Ne dit-on pas populairement que l’étonnement et l’inquiétude suscitent l’interrogation ? Force est de constater d’après Monsieur Mamadou Mignane DIOUF, coordinateur du Forum social sénégalais, que la non –transparence en matière d’éligibilité d’acquéreurs lors de la constitution d’appel d’offres relatif à la gestion de l’eau au Sénégal peut effectivement susciter de l’inquiétude. En effet, beaucoup de bruits se fomentent autour de ces faits, certains laissant entendre que d’ores et déjà, il était question de « donner sur un plateau d’or, la gestion de nos eaux à une multinationale étrangère. Arrêtons le suspense ! Nous parlons bien de la multinationale française SUEZ. Car Mr Diouf dénonce que ladite multinationale est bien connue pour ses scandales et également à travers « ses manies de corruption pour obtenir des marchés pour la gestion de l’eau et d’électricité à travers le Monde ».
Le combat confie-t-il du Forum social sénégalais est de pouvoir faire bénéficier aux entreprises sénégalaises la possibilité d’appels d’ordre juste et équitable et de pointer du doigt certains responsables des Hautes sphères d’être de mèche avec l’entreprise SUEZ». Il faut comprendre, continue le coordinateur que le Ministre de l’Hydraulique cautionnent ces multinationales comme SUEZ et VEOLIA . « C’est inadmissible de laisser une entreprise telle que SUEZ gérer notre eau au détriment de notre entreprise nationale S.D.E et en plus avec une perte de 50 milliards au terme du contrat d’ici 15 ans !! »
Ce dernier terminera en dénonçant l’Etat à systématiquement « offrir » la gestion de nos ressources naturelles à des multinationales étrangères au détriment des entreprises sénégalaises. Et Dieu sait que notre pays a besoin de vivre de ses ressources naturelles !
Pour Chroniques.sn Fatou Faye