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Reprise des cours dans le département de Kanel : une pénurie d’eau annihile les efforts de l’État dans le village de Bondji.

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Une pénurie d’eau constatée dans un village du département de Kanel, situé dans la partie-Nord de la région de Matam, risque d’annihiler tous les efforts constants et louables déployés par le Gouvernement pour permettre aux élèves et aux enseignants de reprendre les cours dans de bonnes conditions.

 Le problème est que ces derniers, du fait de ce manque d’eau potable, ne parviennent même pas à se laver les mains régulièrement et respecter d’autres gestes-barrières recommandés par l’Etat pour se protéger contre la propagation de cette pandémie du Coronavirus. 

Le directeur de l’établissement scolaire de ce village, Idy Bâ, attire l’attention des pouvoirs publics sur l’urgence et la nécessité de résoudre cet épineux problème d’alimentation en eau potable dans ce village, où les populations sont quotidiennement confrontées à d’énormes difficultés pour étancher leur soif. 

L’eau est source de vie. Ces populations vulnérables ont besoin de ce liquide précieux pour survivre et les élèves, durant cette période très sensible de propagation du Covid-19, ne peuvent pas s’en passer pour lutter contre ce virus mortel. 

Pour l’heure, nos braves concitoyens du village de Bondji sont dans le désarroi et ne savent plus à quelle source se fier pour accéder correctement à l’eau potable. 

Disparités entre zones en matière d’accès à une eau suffisante et de qualité.

Il convient de rappeler que la question de l’approvisionnement en eau potable des populations du monde rural s’est « toujours posée avec beaucoup d’acuité dans notre pays. Et pour y faire face, les différents gouvernements (régimes des présidents Diouf, Wade et Macky Sall) qui se sont succédé, ont élaboré plusieurs programmes qui ont donné des résultats « appréciables ». 

Mais, on constate toujours des disparités qui persistent toujours entre zones en matière d’accès à une eau suffisante et de qualité, répondant aux normes de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) ». D’où la mise en œuvre de la deuxième phase de la réforme de la gestion des forages en milieu rural. Laquelle implique le secteur privé dans la gestion de l’eau potable en milieu rural.

Mbagnick Kharachi Diagne/CHRONIQUES.SN

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