Connect with us

UNE

Réponse du Conseil national du laïcat au Ministre de l’éducation : Rien à ajouter !

Publié il y'a

Date :

Il y a des vérités qui ne blessent pas, mais elles nous poussent à nous regarder dans la glace. Le Conseil national du laïcat du Sénégal n’exagère pas en estimant que l’Eglise catholique est «le deuxième pourvoyeur de services publics, après l’Etat, en matière d’éducation, de santé et d’infrastructures sociales de base, sur toute l’étendue du territoire, au profit des Sénégalais et hôtes du pays, de toutes religions, de toutes races, de toutes ethnies, de toutes conditions sociales».

Schématisons ça de façon terre-à-terre : Quand on tombe malade, on va chez Keur Sœur. Quand on veut garantir une meilleure éducation à ses enfants, c’est elle qui propose une offre alternative à l’école publique.

Le Caritas est toujours là pour donner à manger aux populations du monde rural quand il y a des problèmes d’insécurité alimentaire. Sans distinction d’obédiences dans un pays majoritairement musulman.

Ce sont-là des faits palpables, qui doivent interroger certains faux-dévots qui se sont précipités à réduire l’affaire du voile à Sainte Jeanne D’Arc en une pathétique polémique religieuse. Malheureusement, elle a donné une opportunité à certains esprits étriqués d’enflammer un débat futile, crachant leur venin sur les réseaux sociaux, qui ont démocratisé l’accès à la parole publique.

Les vraies questions : Qu’est-ce que les fortunes musulmanes proposent à leurs compatriotes en matière d’éducation et de santé ? Que font-elles pour offrir un meilleur confort aux Sénégalais ? Mais les parrains de ce discours religieux ne sont pas assez lucides pour se poser ces questions existentielles, à cause de cette passion, qui altère leur jugement.

L’exemple vient du prédicateur Fethullah Gülen. Dans sa compréhension religieuse de la vie, le Turc a érigé un système, qui devrait être dupliqué partout. Il a mis un gigantesque réseau d’écoles, d’universités (en Turquie, mais aussi partout dans le monde), d’Ong et d’entreprises sous le nom d’Hizmet (Service, en turc). Implanté dans 160 pays, avec 130 établissements, il a conquis une place de choix dans les Républiques d’Asie centrale, d’Europe, des Etats-Unis où ses écoles attirent des milliers d’enfants. Grâce à cet investissement, il a réussi à séduire des croyants pleinement désireux de vivre dans leur siècle.

Chez nous, ces établissements ont été fermés avec la complicité de l’Etat qui a cédé aux pressions du Président Erdogan, engagé dans un processus de démantèlement du réseau güléniste.

Aujourd’hui, les esprits mal-pensants ont réussi à entretenir les amalgames dans cette banale affaire de règlement intérieur. Les vérités du Conseil national du laïcat devraient tous les anesthésier et remettre le curseur sur les urgences de l’heure : l’accès à la santé et l’éducation est dévolu certes à l’Etat, mais il doit être soutenu par toute initiative privée. C’est la contribution de cette «minorité» au développement du Sénégal. C’est gigantesque !

       Le Quotidien

Actualités

Ralliement à Benno : Pape Diop,«il n’y a pas d’alliance. Je suis clair. J’ai décidé après mûre réflexion»

Publié il y'a

Date :

Entre l’annonce de son ralliement aux 82 députés de Benno Bokk Yakaar, jeudi 11 août, et dimanche dernier, le député élu Pape Diop (Bokk Gis Gis), a reçu deux coups de fil du Président Macky Sall. C’est l’intéressé qui l’annonce dans un entretien paru ce mardi dans L’Observateur.

«Il m’a appelé deux heures après ma décision de soutenir la coalition Benno, confie Pape Diop au sujet du premier échange téléphonique avec le chef de l’Etat. Il m’a félicité et encouragé, et a dit : ‘Vous avez sauvé le Sénégal’. C’est ça qui est important. Quelles que soient les gesticulations ou la clameur populaire, je peux faire face.»

Le deuxième appel a eu lieu dimanche dernier. «Le Président Macky Sall m’a appelé pour me dire qu’à son retour de Bamako (Mali), il me recevra pour discuter», révèle le président de Bokk Gis Gis.

A la question de L’Observateur : «Les discussions tourneront-elles autour d’une alliance ?», Pape Diop botte en touche : «Non, il n’y a pas d’alliance. Je suis clair. J’ai décidé après mûre réflexion de soutenir le groupe parlementaire (Benno) pour que demain, le Sénégal puisse continuer à fonctionner normalement. Le reste n’est que gesticulation.»

Continuez la lecture

Actualités

Fisc contre Nestlé : la véritable cause du contentieux

Publié il y'a

Date :

La Direction des grandes entreprises de la Direction générale des Impôts et Domaines (DGID) avait gelé les comptes de Nestlé SA (Société anonyme, Suisse) en visant 2,4 milliards de francs CFA. Elle considérait que c’est le montant correspondant aux droits d’enregistrement dus à la suite de la cession, par Nestlé Sa, des actions de Nestlé Sénégal Sau à la société Produits Nestlé Sa.

Le 27 mai dernier, la justice avait fixé la somme à 1 milliard 993 millions 344 francs CFA, mais Nestlé ne l’entend pas de cette oreille. La multinationale a saisi le tribunal des référés pour contester cette décision. Le 7 juillet dernier, le tribunal s’est prononcé.

D’après Libération, qui donne l’information dans son édition de ce jeudi, le juge a d’abord tranché sur la forme. Il a déclaré irrecevable l’action de Nestlé Sa dirigée contre l’Etat du Sénégal, tant que celui-ci est représenté par l’Agent judiciaire de l’Etat, et recevable tant que l’Etat est représenté par la directeur général des Impôts et Domaines.

Sur le fond, le tribunal a préféré recourir à une expertise comptable et fiscale avant de rendre son verdict. C’est ainsi qu’un cabinet a été désigné pour dire si les droits réclamés par le Fisc sénégalais à Nestlé Sa sont dus, et pour quel montant.

Selon Libération, l’expert dispose de deux mois pour déposer son rapport.

Continuez la lecture

Actualités

Alioune Ndoye, tête de liste départementale de Bby : «ne faites pas l’erreur de voter pour quelqu’un qui est sur une liste où la paix n’est pas une priorité»

Publié il y'a

Date :

La campagne se poursuit chez la coalition Benno Bokk Yakaar et les colistiers de leur liste départementale ne sont pas à court d’idées pour continuer à séduire les électeurs. D’ailleurs, Alioune Ndoye était, hier, aux Parcelles Assainies, aux côtés de son camarade Amadou Ba, pour rendre visite aux délégués de quartiers, Badiene Gox et autres Imams et Oulémas. Cette visite, à laquelle a pris part la Première dame, Marième Fall Sall, Mbaye Ndiaye, Abdou Karim Fofana, entre autres, aura connu un véritable succès d’autant que, tour à tour, ces personnalités politiques ont réussi à faire passer leur message.

La tête de liste départementale de ladite coalition, Alioune Ndoye, par ailleurs ministre de la Pêche et de l’économie maritime, confiera qu’il faut à BBY «une victoire éclatante aux Parcelles Assainies, telle la volonté du Président de la République, dans la paix et la sérénité».

Aux Parcellois, il réitère : «Nous vous invitons à œuvrer dans la paix. Ne faites rien qui soit contraire à cette valeur. Lorsque des politiciens vous appellent à la destruction et à la violence, refusez catégoriquement !».

Car, pour Alioune Ndoye, s’adressant à ses adversaires de l’opposition, «le premier ennemi du pays est celui qui veut y instaurer la violence». Se voulant plus explicite, la tête de liste départementale de BBY de dire : «Il y a des gens qui passent leur temps à insulter et dire des contre-vérités sur des gens dignes qui ont grandi en faisant leurs études dans ce pays. Ils sont accompagnés pour la plupart du temps par des jeunes qui ont refusé de faire des études, qui ne veulent pas travailler. Ils ont comme arme le mensonge et la

Continuez la lecture

Articles tendances