Historiquement,
les abattoirs de notre pays, qui datent de 1957 du temps de la Seras (société
d’exploitation des ressources animales du Sénégal), étaient une référence en
Afrique francophone et ont continué de l’être.
Dans
tous les abattoirs du Sénégal, le mode d’abattage usuel est celui respectueux
des règles de l’Islam. Les animaux de boucherie que sont les moutons, chèvres,
bovins et camelins, y sont égorgés selon un rituel conforme aux règles de la
religion.
Depuis 1957,
les services vétérinaires interviennent pour le respect du minimum d’hygiène et
s’assurent de la salubrité des denrées avant leur mise sur le marché. Comme
partout au monde, des aspects à améliorer existent et font que nous avons
encore des efforts à faire.
Malheureusement,
cette préoccupation n’est pas de rigueur dans la commune d’Ourossogui, où
l’Abattoir est actuellement dans un dénuement total.
Non seulement,
il règne dans ce milieu une insalubrité indescriptible, mais les installations
et autres équipements dont dispose cet abattoir, sont burinés par les
intempéries.
Le chef
du service régional de l’élevage de Matam, Dr Alfred Diouf, s’est adressé à la
presse pour préciser que « cet abattoir ne présente pas les conditions
nécessaires à l’abattage des animaux, le milieu n’est pas propre et ne dispose
pas du volume d’eau nécessaire à l’activité d’abattage, nous devons le fermer
provisoirement ».
Il a mis
en exergue les démarches qui étaient entreprises auprès des responsables du
projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (Praps) et qui devaient
permettre de réhabiliter cet abattoir depuis 2019, « mais l’entreprise qui
a été choisie pour exécuter ce marché n’a pas pu honorer ses engagements et son
contrat a été finalement résilié, nous espérons relancer ce projet de
réhabilitation avec une autre entreprise déjà sélectionnée ».
Mbagnick Kharachi Diagne
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