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Région de Louga : Panne de deux forages dans la commune de Mbédienne

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Les populations se rabattent sur les puits pour se désaltérer, laver le linge et la vaisselle. Depuis quatre mois, les populations de la commune de Mbédiéne, collectivité territoriale située dans le département de Louga, endurent un calvaire indescriptible, dans le cadre d’une recherche effrénée d’eau potable. Du fait d’une panne intervenue au niveau de deux forages aménagés dans cette partie du Ndiambour, les populations sont quotidiennement confrontées à d’énormes difficultés pour puiser l’eau des puits, profonds de 50 mètres.Par la voix de leur maire, Thierno Dieng, ils ont attiré l’attention des pouvoirs publics sur l’urgence et la nécessité de dépanner ces ouvrages hydrauliques qui polarisent 26 villages de Mbédienne, « non seulement,  nous n’avons pas de quoi étancher notre soif de dromadaire, mais nous ne disposons pas d’un volume important d’eau qui devrait nous permettre d’irriguer nos parcelles agricoles, d’abreuver le bétail, de laver la vaisselle et le linge et, du fait du manque criard de ce liquide précieux, nos enfants, en consommant l’eau saumâtre des puits, sont torturés par des maux de ventre, des maladies diarrhéiques, gastro entérites, etc, il faut que le Gouvernement nous aide à réparer ces deux forages dans les plus brefs délais ».

Joint au téléphone, le Directeur Général de l’Ofor (l’Office national des forages ruraux), Seyni Ndao, a confirmé cette information et s’est dit très préoccupé par cette situation pénible et désagréable dans laquelle évoluent actuellement les populations de la commune de Mbédiéne, obligées tous les jours de se livrer à une grande corvée pour disposer de ce liquide précieux et indispensable à la vie, « effectivement, nous sommes informés de cette situation, par le préfet du département de Louga et les responsables de cette collectivité territoriale, ce sont des ouvrages de captage, il faut les renouveler et nous sommes en train de chercher les financements nécessaires à la mise en œuvre du renouvellement de ces forages ».Selon le Dg Seyni Ndao, à l’horizon 2035, le Sénégal ambitionne de réaliser une croissance forte et inclusive, afin de répondre aux aspirations des populations à un mieux-être. A cet effet, la création de conditions nécessaires au développement humain durable constitue une des pierres angulaires du Plan Sénégal Emergent mis en œuvre depuis 2014.Dans ce cadre, a-t-il précisé, notre pays tient à matérialiser l’accès universel et équitable aux services sociaux de base, à travers une éducation, des soins de santé de qualité, un cadre de vie sain et une disponibilité de l’eau potable.Dans le domaine de l’hydraulique rurale, a-t-il poursuivi, l’Office des Forages Ruraux (OFOR) créé depuis le 28 février 2014, à travers la Loi N° 2014-13, est désormais la structure habilitée pour gérer le patrimoine de plus de 1500 forages et passer des contrats de délégation de service public (DSP) avec des opérateurs privés, à travers les mécanismes pertinents de Partenariat Public-Privé.

L’étape actuelle marquera le parachèvement du processus de mise en place des huit  Délégations de Service Public (DSP), dont la zone rurale du territoire national est répartie par l’Office des Forages Ruraux.Dans cette perspective, a-t-il souligné, sur une séquence temporelle de dix ans, l’OFOR organise les périmètres en zones homogènes puis, à travers des contrats d’affermage, confie à des opérateurs privés nommés fermiers, la responsabilité de gérer, d’exploiter les ouvrages et de distribuer convenablement aux populations vivant en milieu rural l’eau destinée aux différents usages. En outre, l’OFOR veille à mettre en bon état de fonctionnement les infrastructures déjà mises en place, afin de satisfaire la croissance économique et la demande qui ira avec, pendant cette décennie, tout en visant à dépasser vers 2025 les objectifs sociaux relativement limités, tels que les cibles fixés par les Objectifs de Développement Durables pour l’eau.

Incontestablement, a fait savoir Seyni Ndao, de tels objectifs permettront à notre pays de réaliser progressivement et durablement un point d’eau dans chaque foyer des zones rurales, de plâtrer la césure de l’iniquité urbain/rural, concernant l’accès à une eau de qualité et surtout, d’amorcer l’émergence tant attendue à l’horizon 2035.Tout compte fait, « le personnel de l’OFOR atteindra ces grandes ambitions fortes et audacieuses, en parfaite intelligence avec tous les autres acteurs qui interviennent dans le sous-secteur de l’hydraulique rurale et les Partenaires techniques et financiers ».C’est en cela, a-t-il enfin indiqué, que tous les efforts seront mobilisés, dans une approche fondée sur la participation, la responsabilisation et l’inclusion afin de réaliser « l’accès universel à l’eau pour tous usages ».

Mbagnick Kharachi Diagne

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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