Les responsables et membres de l’Association des émigrés de la région du
Ndiambour et du Djolof, ont tenu hier un point de presse à Louga, pour exprimer
leur désir de retourner en Europe ou dans d’autres pays d’accueil, en vue d’y
reprendre leur travail dans de bonnes conditions.
Par la voix du président de la Plateforme de la diaspora de Louga,
Aly Dème, ils ont attiré l’attention des autorités sénégalaises sur l’urgence
et la nécessité d’intercéder en leur faveur, en vue de leur permettre de
bénéficier dans les plus brefs délais d’une baisse des prix des billets
d’avion, ou, au moins, d’une subvention de 50% par l’Etat, de ces
billets.
Ainsi, ils ont demandé avec déférence aux pouvoirs publics sénégalais, de
mobiliser toutes les énergies, pour revoir à la baisse les prix de ces billets
d’avion, avant le 20 juin prochain.
Dans leur argumentaire, ils ont précisé que certains d’entre eux sont
obligés très souvent de contracter des dettes très importantes auprès des
institutions financières, des tiers ou autres bonnes volontés, pour avoir la
possibilité d’acquérir ces billets d’avion.
Ils ont également évoqué d’autres raisons et contraintes relatives
à la fermeture des frontières, à la propagation de la pandémie du Coronavirus,
soulignant les énormes difficultés auxquelles ils sont actuellement confrontés
pour disposer de l’argent dont ils ont besoin pour retourner en Europe.
Selon Aly Dème, certains émigrés ressortissants de la région de Louga, ne
sont pas titulaires d’une carte de séjour ou de la nationalité de leur pays
d’accueil, « ce qui rend plus complexe et plus difficile cette situation,
surtout au moment où ils éprouvent le besoin de retourner en
Europe ».
Après avoir rendu un vibrant hommage au président Macy Sall, qui a fait
en sorte que certains émigrés sénégalais puissent bénéficier de l’aide
financière fournie par l’Etat aux Sénégalais vivant à l’étranger, dans le cadre
du programme destiné à réduire les effets économiques de la pandémie de
coronavirus, Aly Dème s’est appesanti sur la nécessité absolue pour ces émigrés
du Djolof et du Ndiambour de retourner en Europe, « sinon, ils risquent de
perdre leur emploi ».
Mbagnick harachi Diagne
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