En RDC, suite au revirement de Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe qui ont retiré leur signature d’un accord de l’opposition moins de 24h après l’y avoir apposée. La fondation Kofi Annan, qui a assuré la médiation de ces négociations, a choisi de rendre public tous les engagements pris par les opposants à Genève, et notamment celui qui s’applique en cas de rupture du contrat conclu avec les six autres opposants.
Rendre public un engagement formel pris par les 7 signataires était l’un des garde-fous prévu en cas de rupture de l’accord de Genève. Il s’agit de trois paragraphes particulièrement solennels.
En cas de non-respect de l’accord, les signataires se sont engagés à « mettre fin à leur carrière politique », de se soumettre aussi « à l’opprobre de la Nation et la sanction de [ses] pairs ». Un engagement particulièrement lourd de conséquences donc, que les sept leaders de l’opposition avaient eux-mêmes choisi de rédiger et de signer.
Par RFI