Il fait partie des pionniers du Soleil avec les Bara Diouf, Ibrahima Gaye, Alioune Dramé, anciens Directeurs Généraux de ce Quotidien National, Samy Chaupin, Abdoulaye Bâ, Cheikh Diakhaté, Jeacques Moundor Diouf, El Bachir Sow, Amadou Fall, Ibrahima Mansour Mboup, Abdallah Faye, Cheikh Tidiane Fall, Mamadou Kassé, Cheikh tidiane Djigo, Edouard Diatta, King Abron Sambou, Momar Seyni Ndiaye, et plusieurs autres doyens de la presse nationale, qui ont fait les beaux jours de la société sénégalaise de presse et de publication « Le Soleil ». Saliou Fatma Lô, car c’est de lui qu’il s’agit, nous a quittés hier, à Dakar, à l’hôpital Fann, sur la pointe des pieds, à l’âge de 65 ans. Il a été inhumé à Touba devant une foule d’amis, de parents, de sympathisants, de confrères qu’il a côtoyés à Saint-louis, à Dakar, Ziguinchor, Kaolack, etc. Zal, comme on l’appelait affectueusement, a été Rédacteur en Chef et Directeur de l’Agence régionale du Soleil de Saint-Louis, de 2007 à 2014, date à laquelle il a pris sa retraite, avant de se retirer dans sa paisible demeure située au village Gandiolais de Keur Barka, non loin de l’hôtel Coumba Bang. La date de sa retraite a coincidé avec la date du rappel à Dieu d’un autre dinosaure de la presse, Babacar Maurice Ndiaye. C’était le 30 septembre 2014.Saliou Fatma Lô était doté d’une belle plume. Il maîtrisait tous les genres rédactionnels, notamment le reportage dans lequel il excellait. Il avait toujours le réflexe d’accompagner ses reportages par des commentaires et autres analyses pointues, pour égayer ses lecteurs. Il nous disait souvent à Saint-Louis, Samba Oùar fall et moi, «avant d’envoyer les papiers, donnez-moi quelques instants pour vous faire une chandelle (commentaire) ». En tant que natif du Bassin arachidier, Saliou Fatma Lô était un grand spécialiste des questions agricoles et de décentralisation. Ce qu’on retiendra surtout de lui, c’est son commerce facile, sa modestie, son humilité, son indulgence, sa tempérance, son hospitalité et sa générosité légendaire. Il passait le plus clair de son temps à discuter à bâtons rompus avec les jeunes confrères, dans tous les domaines. Mbagnick Kharachi Diagne / CHRONIQUES.SN