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PROTECTION DU PATRIMOINE SUBAQUATIQUE : DAKAR VA RATIFIER LA CONVENTION 2001 DE L’UNESCO DANS « LES MEILLEURS DÉLAIS »

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Le Sénégal, par la voix du ministre de la Culture Abdou Latif Coulibaly, a pris jeudi l’engagement de « hâter le pas » pour ratifier « dans les meilleurs délais » la convention 2001 de l’UNESCO sur la protection du patrimoine subaquatique.
« Je sais que parmi les objectifs de cette réunion, figure en bonne place, la ratification par les Etats présents de la convention pour la protection du patrimoine subaquatique », a-t-il avancé lors de la clôture de la 5e réunion régionale sur la protection du patrimoine culturel subaquatique.
Le ministre de la Culture estime que « ce n’est pas par manque de volonté politique que cette ratification tarde, mais on n’y pense pas toujours ».
« Je puis vous assurer que le Sénégal va hâter le pas pour ratifier très rapidement la convention 2001 de l’UNESCO », a-t-il assuré, s’engageant  » à conduire, à terme, le processus déjà enclenché dans les meilleurs délais ».
Selon Abdou Latif Coulibaly, le Sénégal « est en retard sur beaucoup de conventions à ratifier, nous allons résorber très rapidement tous les retards liés à ces conventions ».
Depuis 2015, a-t-il rappelé, le ministère de la Culture avait entrepris des démarches selon lui importantes pour la ratification de la convention 2001 de l’UNESCO, car « le dossier de ratification a bien avancé et la Direction du patrimoine culturel (DPC) travaille dans ce sens avec les services du ministère des Affaires étrangères », lit-on dans un document remis à des journalistes.
Le Sénégal qui dispose de 700 km de côtes compte dans son arsenal juridique, la loi 1971-12 pour la protection du patrimoine archéologique, qui fixe le régime des monuments historiques et celui des fouilles et découvertes.
Mais « cette loi ne fait pas mention des vestiges immergés’’, le code de la pêche se présentant comme l’instrument juridique dédié à la protection des eaux territoriales sénégalaises.
Sur le plan international, le Sénégal a ratifié depuis le 25 octobre 1984 la convention des Nations unies sur le droit de la mer.
La ratification de la convention 2001 de l’Unesco sur la protection du patrimoine culturel subaquatique présentant un double intérêt pour le Sénégal, selon Abdou Latif Coulibaly.
« Il s’agit d’une part, de disposer d’un nouvel instrument normatif qui viendrait renforcer le cadre législatif pour protéger cet important patrimoine méconnu ».
D’autre part, il permet de mettre en valeur ce patrimoine « dans une perspective scientifique, éducative et économique », a expliqué le ministre de la Culture.
Toutes choses qui, selon le ministre, expliquent le fait que la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine subaquatique restent parmi les actions prioritaires de la Direction du patrimoine culturel.
Dans ce cadre, cette dernière participe à un projet de coopération multinationale sur la valorisation du patrimoine subaquatique avec les îles macaronésiennes (Açores, Madère, Canaries, Cap-Vert).
« Le Sénégal, de par sa position stratégique entre l’Afrique, l’Europe et le nouveau monde, recèle forcément d’importants biens culturels subaquatiques », a souligné le ministre.
Si l’on en croit Abdou Latif Coulibaly, le Sénégal « a déjà commencé à construire un parcours de sites subaquatiques, les colons (français) avaient cherché à relier Gorée par la terre ferme, nous avons découvert aux larges » des Mamelles « des canons qui ont une signification particulière dans nos rapports avec les colons ».
Selon la secrétaire générale de la convention sur la protection du patrimoine culturel subaquatique, Ulrike Guerïn, « 60 pays ont ratifié la convention dont 15 sont dans la région africaine ».
« Beaucoup sont avancés dans le processus comme le Cap-Vert, et on espère que le Sénégal y sera aussi », même si « cela prend du temps dans le système parlementaire des différents pays », dit-elle.

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Collectivités territoriales : Lancement du Système d’informations, de suivi et d’analyses des finances

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Le Ministère des Collectivités territoriales, du Développement et de l’Aménagement des Territoires (Mctdat) a initié, dans le cadre de sa réforme institutionnelle, le développement d’un nouveau mécanisme de suivi des données financières des Collectivité Territoriales.

A ce titre, souligne un communiqué de presse,  l’Agence de développement local (Adl), avec l’appui du Programme Usaid Gouvernance locale pour le développement (Usaid GoLD), l’Unicef, l’Union des Associations d’élus locaux (Uael) et la Cellule d’appui des élus locaux (Cael) a développé le Système d’informations, de suivi et d’analyse des finances des Collectivités territoriales (Sisaf).

L’objectif est de remplacer le système actuel de suivi des fonds des Collectivités territoriales, jugé inefficace et obsolète, par une plateforme informatisée qui facilite l’accessibilité et la disponibilité de l’ensemble des données financières de ces dernières.

«Le nouveau système améliore ainsi la gouvernance financière des Collectivités territoriales par le renforcement de leurs capacités de gestion des fonds et par une meilleure transparence dans leur utilisation. Le système permettra également aux services de l’Etat de disposer d’un instrument d’appui à la prise de décision sur le financement de la décentralisation », lit-on dans le communiqué de presse.

Le Sisaf, explique-t-on, est une plateforme informatisée de l’utilisation des fonds des communes et départements – fonds transférés, fonds propres et autres fonds disponibles au sein des Collectivités territoriales. L’application en cours de développement permet la remontée et l’analyse instantanée des informations financières des Collectivités territoriales, ainsi qu’une harmonisation des différents cadres budgétaires. L’exploitation des données permet de générer plusieurs indicateurs d’aide à la décision aux niveaux local et central. L’interface du Sisaf est disponible sur la plateforme de l’observatoire de l’Adl : www.observatoireadl.net.

La capitalisation de la phase test et le lancement officiel de cet important outil a eu lieu le 9 septembre 2022 à Dakar avec l’appui de Usaid GoLD et la participation d’une soixantaine de personnes représentant les structures parties prenantes.

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Sécheresse en France: Elisabeth Borne active la cellule interministérielle de crise (Matignon)

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La cellule se réunira dans la journée ce vendredi, selon une source gouvernementale. «Cette sécheresse est la plus grave jamais enregistrée dans notre pays» et «les prévisions météo laissent présager que la situation pourrait perdurer sur les 15 prochains jours, voire devenir plus préoccupante encore», souligne Matignon. «La sécheresse exceptionnelle que nous connaissons actuellement prive d’eau de nombreuses communes et est un drame pour nos agriculteurs, nos écosystèmes et la biodiversité», ajoutent les services de la Première ministre dans un communiqué.

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Prise en charge des malades : Marie Khemesse Ngom Ndiaye fait la leçon aux Directeurs des établissements publics de santé

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« Nous regrettons que certaines pratiques, certains comportements de personnels de santé soient encore là. Je sais que les auteurs de ces actes qui suscitent l’indignation d’une bonne partie de la population sont largement minoritaires,  cependant, de par leurs actes de négligence, leur manque d’empathie vis-à-vis du malade ou de son accompagnant, ils ternissent l’image de leur établissement et du secteur tout entier, au Sénégal et dans le monde ».  Un discours ferme, tenu par la ministre de la Santé et de l’Action sociale devant l’ensemble des directeurs d’établissements de santé,  lors de la réunion de coordination de la direction générale des établissements de santé élargie aux Directeurs d’Établissements.

Selon Marie Khemesse Ngom Ndiaye, ces agents qui ont cet écart de comportement ne « savent pas que tout le système de santé et d’action sociale est jugé à travers eux et leurs comportements. Ils ignorent que le citoyen d’aujourd’hui a un niveau d’exigence élevé qui le pousse souvent à dénoncer, avec l’accès aux réseaux sociaux devenu très facile ». 
En effet, reconnaît le ministre, « ces dénonciations ne sont pas toujours fondées, mais avant que la vérité des faits ne soit établie, le mal est déjà fait, le tableau sur le système est déjà noirci ». C’est pourquoi elle a demandé aux Directeurs d’établissements de s’attaquer à ce fléau et l’éradiquer au sein de leur structure. Le paradigme doit changer pour que la gestion axée sur les résultats et le financement basé sur les performances deviennent des réalités au sein de nos établissements de santé, qu’ils soient hospitaliers ou non hospitaliers selon elle. « Même si je ne partage pas l’idée selon laquelle la confiance entre le personnel de santé et la population est rompue, je consens qu’il y a encore du travail à faire pour modifier l’image négative que certains de nos compatriotes ont de nos hôpitaux. Il nous revient de transformer ce tableau et de le rendre attrayant et plus beau à regarder », invite la ministre.  Elle stipule que pour  soigner l’image du système de santé sénégalais, il faut améliorer sensiblement la situation des établissements de santé dont l’image a été ternie suite à des évènements qui ont créé un creux entre le personnel de santé et la population. « Ces dernières semaines, le Ministère de la Santé et de l’Action sociale a été interpellé sur diverses affaires qui se sont déroulées dans nos établissements de santé », a-t-elle observé.  

Cette avait pour la successeure de Abdoulaye Diouf Sarr d’échanger avec les acteurs sur des sujets importants qui concernent les établissements de santé. Elle s’est d’ailleurs félicitée de la  contribution de ces directeurs à la mise en œuvre du Plan national de Développement sanitaire et social.  Au cœur des débats de cet atelier de deux jours, l’orientation budgétaire, les primes et indemnités dans les EPS, la comptabilité analytique, les activités menées durant le premier semestre de l’année 2022, les indicateurs du Document de Programmation pluriannuelle des Dépenses (DPPD) ainsi que le nouveau modèle de contrat de performance. S’y ajoutent les critères d’évaluation des Etablissements de santé, la situation des infrastructures et des équipements dans les EPS.


Mise en œuvre la directive de 2016

La directive de 2016 sur les urgences recommande d’améliorer l’environnement des soins des structures respectives par des activités simples. La ministre a ainsi invité les acteurs à veiller à sa mise en œuvre. Il s’agit d’améliorer l’accueil et l’orientation des patients dans les hôpitaux, de repeindre les façades délabrées, les bureaux et couloirs dont la peinture est défraîchie,  de revoir les installations électriques et assurer l’éclairage de tous les locaux, mais aussi d’aménager des espaces verts et des aires de repos ou de séjour pour les accompagnants, d’améliorer le séjour des patients et des usagers, et de renforcer l’hygiène hospitalière et la propreté, etc. « Je constate que ces mesures, aussi simples qu’elles soient, ne sont pas correctement appliquées partout. Certains établissements ont connu des améliorations notoires. Hélas, ce n’est pas le cas d’autres. Ainsi, il faut davantage de volonté et un suivi régulier pour y arriver »,précise le ministre.
Revenant sur les efforts consentis dans le secteur de la santé, la ministre est revenue sur les investissements conséquents de l’Etat en termes d’infrastructures et d’équipements, des ressources humaines qui ont été fortement renforcées, même s’il subsiste des gaps. « L’Etat poursuit ses efforts pour les résorber, accompagné en cela par ses partenaires, afin de renforcer l’accès aux services hospitaliers et non hospitaliers et améliorer la qualité des soins ».

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