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Projet de protection côtière de Saint-Louis (Ppcs) : Pour un coût de 10,5 milliards Cfa, les travaux vont démarrer incessamment

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 L’Agence de développement municipal (Adm) et l’Agence de développement communal (Adc) de la capitale du Nord, ont lancé, ce matin, conjointement, une campagne de communication et de sensibilisation préalable au démarrage des travaux de la digue du Projet de Protection Côtière de Saint-Louis (Ppcs). Cette campagne cible les quartiers de la Langue de Barbarie, notamment, Guet-Ndar, Gokhou-Mbathie, Santhiaba, l’hydrobase, etc., et se déroulera du 7 au 15 septembre 2020. 

Selon Pape Aldiouma Cissé, Coordonnateur du Ppcs, ces travaux vont démarrer incessamment et coûteront globalement 10 milliards, 500 millions Cfa. Ils devront être exécutés dans un délai de 18 mois. 

Il a rappelé la décision de réaliser d’urgence le Ppcs, lors de la visite effectuée le 3 février 2018 à Saint-Louis par les présidents Macky Sall, Emmanuel Macron et le président de la Banque Mondiale, Jim Yong Jim. Ainsi, en réponse à la requête formulée par le Gouvernement du Sénégal, l’Afd a accordé ce financement de 16 millions d’euros (environ 10,5 milliards Cfa) pour la mise en œuvre de ce projet.

 En présence de Mouhamadou Mokhtar Kane, Expert en communication du Ppcs/Adm, M. Cissé a précisé que toutes les couches de la population et toutes les catégories socioprofessionnelles seront informées des objectifs de ce projet, des enjeux, de la nature des travaux et des dispositions environnementales, sociales et sécuritaires qui seront prévues à cet égard. Sont programmées des visites à domicile, des randonnées de crieurs publics à travers les quartiers, des rencontres avec les délégués et les conseillers de quartiers, les Imams, le conseil des sages, les élus locaux, les acteurs de la pêche et des activités connexes, avec les Asc, les directeurs d’écoles, les parents d’élèves, les Badianou-Gox, les Ndeyou-Daara. A cela, s’ajoute la diffusion d’émissions radiophoniques interactives et de spots de sensibilisation.

Menacés par l’avancée de la mer, a-t-il poursuivi, les quartiers de la Langue de Barbarie sont confrontés aux effets du changement climatique qui se manifestent par l’érosion du littoral entraînant le recul de la ligne de rivage et provoquant parfois des houles suivies de submersion marine et d’inondations. Ainsi, les habitations et les infrastructures en front de mer sont détruites ou directement menacées par ce phénomène qui impacte fortement sur les activités économiques, sur la vie et la santé des populations.

 Mbagnick Kharachi Diagne

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