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PROCES IMAM NDAO: LE FACE-A-FACE DE MATAR DIOKHANE AVEC LE JUGE

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Matar Diokhané alias Abu Anwar, est né le 14 aout 1986 à Médina-Gounass/ Kaolack, d’Amadou et de Seynabou Mar, marié, enseignant en arabe, domicilié à Pikine Tally Boumack  chez sa mère. il est marié à trois épouses:  Amy Sall, Coumba Niang et Maimouna Ly.  

Est-ce que vous pouvez revenir sur les événements de Diourbel en 2012, Imam Ndour ?
« Je n’étais pas présent. Mais les hommes qui étaient présents m’avaient fait part de la situation. Les Mourides étaient venu saccager la Mosquée de l’imam. Ils l’avaient sommé de quitter la région de Diourbel ; Moi et Moussa Mbaye nous avions eu des rassemblements pour que pareille situation ne se reproduise plus.
Après la réunion de Fass-Mbao, de l’attaque nous nous sommes réunis avec les jeunes sunnites . Il fallait organiser une stratégie de riposte et on a opté de  faire par des rassemblements nous étions au nombre de 200 personnes à Fass-Mbao. .
«  moustapha diop m’a remis de l’argent quand j’étais à Nouakchott via un  étudiant  et c’est par la suite que j’ai appris qu’il a été expulsé de l’Arabie Saoudite »
A part la Mauritanie vous étiez où ?
« J’ai été au Nigéria. Mais j’ai été également à Andack pour enseigner. C’est Mohamed Diop qui m’a envoyé l’argent du transport. Et c’est Ibrahima Ba qui m’a donné la somme de 150 000 francs Cfa. Et, il m’a dit que c’était pour le transport. Et j’ai pris la voie terrestre que ce dernier m’a demandé de prendre,et C’est une fois au Nigéria que j’ai su que c’est Ibrahima Ba qui avait financé  le voyage des autres sénégalais.

Vous occupiez une place importante dans le fief de Boko-Haram ?
« Les chefs de Boko-Haram me respectaient beaucoup. Parce que j’avais une grande école là-bas.
Nous n’avions aucuns liens et le seul lien que j’avais était l’apprentissage et Il y avait des hommes de Boko-Haram qui était présent pour nous donner notre salaire.
j’ai eu à le rencontrer Sheikau le chef du fief de boko haram lorsque les Sénégalais qui étaient là-bas avaient des problèmes. »
Quel était le genre de problème ?
« Un jour quelqu’un est venu à Andak pour me dire que les Sénégalais qui étaient à Andack avaient des divergences de vue de la religion. Quand je suis venu, j’ai rencontré les Sénégalais qui étaient là-bas. Ils pensaient que quiconque qui avait une carte d’identité était susceptible de sortir de la religion. Après je pensais qu’ils ont été trompés. Là où se trouvaient Sheikau et les Sénégalais, il fallait 2 heures de temps de route.
j’ai été choisi Parce que quand nous étions à Abadan c’est moi qui avait l’habitude d’arranger les problèmes. »
Sur quoi portait votre rencontre avec Sheikau ?
« Les problèmes des cartes d’identité et les problèmes de l’exil.   L’entretien a duré 8 heures de temps. Je l’avais trouvé dans une maison, dans une tente.
J’étais parti le voir avec émotion parce que Mohamed Mballo avait commencé à perdre la tête. J’ai parlé tranquillement avec lui. Et je lui avais dit qu’il y avait une différence parce que le fait de garder des cartes d’identité n’était pas un acte de mécréance. J’avais parvenu à l’impressionner.
Je n’avais recruté personne. J’avais vu que des Sénégalais étaient en danger et je les ai aidés. »

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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