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PROCÈS : IMAM NDAO ÉTALE SES MISÈRES, SES DISCIPLES TOMBENT EN TRANSE

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Ce jeudi 31 mai 2018, pour le dernier jour des plaidoiries avant le délibéré de son procès, Imam Alioune Badara Ndao a fait une révélation qui a ému toute l’assistance.

En effet, le guide religieux qui était le dernier à prendre la parole, a révélé au public, venu nombreux prendre part à cette dernière journée de plaidoirie, des cas de tortures dont il a été victime au fond de sa cellule.

Dès sa prise de parole, l’homme dont le nom est le plus souvent revenu dans ce procès, a procédé à des séances de prières à l’endroit du Tout Puissant Allah Subhanahou Wataalah, de remerciements à l’endroit du Tribunal de Dakar, des avocats, mais aussi pour ses parents, ses talibés, sans jamais oublier sa famille.

« Pour ce procès, je me suis remis à la volonté de Dieu. C’est une épreuve que nous traversons et c’est ce que j’ai dit à tous mes codétenus. Tout cela est de la volonté divine. Si tous les malfaiteurs étaient comme nous, le Sénégal serait le meilleur pays au monde. Au regard de tout ce qui s’est passé dans cette salle et de tout ce qui a été dit ici, je peux aujourd’hui dire que Dieu est en train de témoigner pour moi », a d’emblée indiqué l’homme le plus célèbre de ce procès qui porte son nom.

De poursuivre : « L’Islam est la religion de tout le monde et de toutes les créatures. Je rends grâce à Dieu. J’ai confiance aux enseignements du Tout Puissant ».

Imam Ndao s’est aussi intéressé à l’actualité nationale de ces derniers jours, affirmant avoir peur pour son pays. A cet effet, il a indiqué : « J’ai peur. Nous n’avons jamais eu de problèmes avec les confréries du Sénégal, nous devons revoir notre manière de vivre ».

Jusque là tout allait bien dans la salle 4 du Palais de justice de Dakar, jusqu’à ce qu’Imam  Ndao s’est engagé dans une triste narration de son vécu carcéral, entre Saint-Louis et Dakar, avant le début de son procès.

« J’ai découvert dans ce tribunal,  que notre justice a des acquis… Je n’ai rien d’un terroriste, encore moins mes codétenus. Si ces gens-là avec lesquels je suis ici et pour les mêmes raisons, sont des malfaiteurs, alors je prie le Bon Dieu de nous en donner beaucoup. En prison, j’ai vécu des choses indescriptibles.

On braquait sur mon corps des lampes téléguidées très chaudes, et dans la journée, je pouvais enlever mon habit sept (7) fois tellement il qu’il était rempli de goûtes de sueurs que je pressais par dessus le sol, à cause de l’extrême chaleur qui me brûlait le corps. Cela me donnait des maux de tête atroces…

On m’a mis aussi des lasers téléguidés très brûlants que je ressens toujours partout dans mon corps, même ici dans ce tribunal. Sans oublier cette odeur pestilentielle dans la pièce durant les heures de ma restauration. C’était des puanteurs vraiment insupportables. Nous avons vécu toutes sortes de tortures au monde », a révélé Imam Ndao. Des propos qui ont de suite plongé toute la salle dans une vive émotion. Certains même tombaient en transes, surtout du côté de ses fidèles disciples, de sa famille. Des cris se faisaient entendre de partout.

Le tribunal, pour calmer les agissements dans la salle, a dû suspendre l’audience, avant de revenir, quelques minutes plus tard, pour annoncer la fin des plaidoiries, le rejet de toutes les demandes de liberté provisoires, et la date de la délibération pour le 19 juillet 2018.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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