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Prêt de 5 milliards à Cheikh Amar : Wade donne raison à Dakaractu, 5 ans après / Un « conseiller financier » de Gorgui démasqué

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Le quotidien Libération, dans sa parution du jour, a lâché le morceau, cinq ans après les révélations de Dakaractu sur cette affaire. « Wade réclame  5 milliards (F Cfa) à…Cheikh Amar et se fait rabrouer par le tribunal correctionnel », écrit le journal. 

Un livre ne suffirait pas pour recomposer les pièces de ce puzzle qui emprunte à la mafia sicilienne ses codes et dévoile une organisation tentaculaire dans laquelle des personnages sulfureux, de l’entourage de premier cercle de Me Wade, ont joué un rôle ténébreux.   

Pour mémoire, la boîte de Pandore a été ouverte lorsque Dakaractu a intitulé, le vendredi 9 mai 2014 : « Très remonté contre Cheikh Amar, un proche de Gorgui déballe : « Non seulement, il n’a pas mis les pieds chez Wade depuis Paris, mais en plus il lui doit une forte somme d’argent …» 

Au lendemain de la publication de l’article auquel renvoie ce titre, le patron de TSE traita le directeur général de Dakaractu de tous les noms d’oiseaux et mit en marche sa puissante machine médiatique pour tenter de noyer le poisson, en cherchant à faire passer Serigne Diagne pour un maître-chanteur. Le seul tort du directeur de publication, auquel on a promis monts et merveilles contre le classement des gros cafards sous les placards, a été de révéler que Cheikh Amar n’était plus bien en cour auprès du pape du Sopi, qui lui réclamait 3 milliards de F Cfa (5 milliards, précisément, selon l’ancien président de la République). 

C’était au plus fort de la crise déclenchée par les poursuites de la CREI contre Karim Wade. 

Les rebondissements portés, hier, par le secrétaire général national du Pds, n’épuisent pas, pour autant, toute la vérité sur cette affaire. Les lecteurs de Dakaractu devraient savoir qu’un ex-ministre d’État, qui avait la haute main sur les comptes de Gorgui, est le métronome qui tirait les ficelles. À la rescousse de Cheikh Amar, il inspira un démenti, sous forme de mise au point laconique, signée de Assane Wade, alors chef de cabinet de l’ex-chef d’État. Pour preuve : Me Wade lui-même, à l’occasion de l’audience qu’il avait accordée à Serigne Diagne en 2014, a nié être au courant de la mise au point en question; non sans déplorer le comportement de certains de ses collaborateurs. On pourrait croire en sa bonne foi, car le document, rédigé dans un style de « primairien », était truffé de fautes d’orthographe indignes du niveau académique de « l’homme le plus diplômé du Cap au Caire ». Le chef de cabinet, se rendant compte de la grotesque manipulation, avait même présenté des excuses plates au directeur de publication de Dakaractu. En réalité, l’auteur du texte n’était personne d’autre que l’ex- ministre d’État et « conseiller financier », dont l’ombre est le terrain de prédilection. 

Ainsi, nous vous faisons tenir, ci-joint, les fac-similés des documents afférents à cette affaire, qui n’a pas fini de livrer tous ses secrets.

Dakaractu

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Ralliement à Benno : Pape Diop,«il n’y a pas d’alliance. Je suis clair. J’ai décidé après mûre réflexion»

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Entre l’annonce de son ralliement aux 82 députés de Benno Bokk Yakaar, jeudi 11 août, et dimanche dernier, le député élu Pape Diop (Bokk Gis Gis), a reçu deux coups de fil du Président Macky Sall. C’est l’intéressé qui l’annonce dans un entretien paru ce mardi dans L’Observateur.

«Il m’a appelé deux heures après ma décision de soutenir la coalition Benno, confie Pape Diop au sujet du premier échange téléphonique avec le chef de l’Etat. Il m’a félicité et encouragé, et a dit : ‘Vous avez sauvé le Sénégal’. C’est ça qui est important. Quelles que soient les gesticulations ou la clameur populaire, je peux faire face.»

Le deuxième appel a eu lieu dimanche dernier. «Le Président Macky Sall m’a appelé pour me dire qu’à son retour de Bamako (Mali), il me recevra pour discuter», révèle le président de Bokk Gis Gis.

A la question de L’Observateur : «Les discussions tourneront-elles autour d’une alliance ?», Pape Diop botte en touche : «Non, il n’y a pas d’alliance. Je suis clair. J’ai décidé après mûre réflexion de soutenir le groupe parlementaire (Benno) pour que demain, le Sénégal puisse continuer à fonctionner normalement. Le reste n’est que gesticulation.»

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Fisc contre Nestlé : la véritable cause du contentieux

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La Direction des grandes entreprises de la Direction générale des Impôts et Domaines (DGID) avait gelé les comptes de Nestlé SA (Société anonyme, Suisse) en visant 2,4 milliards de francs CFA. Elle considérait que c’est le montant correspondant aux droits d’enregistrement dus à la suite de la cession, par Nestlé Sa, des actions de Nestlé Sénégal Sau à la société Produits Nestlé Sa.

Le 27 mai dernier, la justice avait fixé la somme à 1 milliard 993 millions 344 francs CFA, mais Nestlé ne l’entend pas de cette oreille. La multinationale a saisi le tribunal des référés pour contester cette décision. Le 7 juillet dernier, le tribunal s’est prononcé.

D’après Libération, qui donne l’information dans son édition de ce jeudi, le juge a d’abord tranché sur la forme. Il a déclaré irrecevable l’action de Nestlé Sa dirigée contre l’Etat du Sénégal, tant que celui-ci est représenté par l’Agent judiciaire de l’Etat, et recevable tant que l’Etat est représenté par la directeur général des Impôts et Domaines.

Sur le fond, le tribunal a préféré recourir à une expertise comptable et fiscale avant de rendre son verdict. C’est ainsi qu’un cabinet a été désigné pour dire si les droits réclamés par le Fisc sénégalais à Nestlé Sa sont dus, et pour quel montant.

Selon Libération, l’expert dispose de deux mois pour déposer son rapport.

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Alioune Ndoye, tête de liste départementale de Bby : «ne faites pas l’erreur de voter pour quelqu’un qui est sur une liste où la paix n’est pas une priorité»

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La campagne se poursuit chez la coalition Benno Bokk Yakaar et les colistiers de leur liste départementale ne sont pas à court d’idées pour continuer à séduire les électeurs. D’ailleurs, Alioune Ndoye était, hier, aux Parcelles Assainies, aux côtés de son camarade Amadou Ba, pour rendre visite aux délégués de quartiers, Badiene Gox et autres Imams et Oulémas. Cette visite, à laquelle a pris part la Première dame, Marième Fall Sall, Mbaye Ndiaye, Abdou Karim Fofana, entre autres, aura connu un véritable succès d’autant que, tour à tour, ces personnalités politiques ont réussi à faire passer leur message.

La tête de liste départementale de ladite coalition, Alioune Ndoye, par ailleurs ministre de la Pêche et de l’économie maritime, confiera qu’il faut à BBY «une victoire éclatante aux Parcelles Assainies, telle la volonté du Président de la République, dans la paix et la sérénité».

Aux Parcellois, il réitère : «Nous vous invitons à œuvrer dans la paix. Ne faites rien qui soit contraire à cette valeur. Lorsque des politiciens vous appellent à la destruction et à la violence, refusez catégoriquement !».

Car, pour Alioune Ndoye, s’adressant à ses adversaires de l’opposition, «le premier ennemi du pays est celui qui veut y instaurer la violence». Se voulant plus explicite, la tête de liste départementale de BBY de dire : «Il y a des gens qui passent leur temps à insulter et dire des contre-vérités sur des gens dignes qui ont grandi en faisant leurs études dans ce pays. Ils sont accompagnés pour la plupart du temps par des jeunes qui ont refusé de faire des études, qui ne veulent pas travailler. Ils ont comme arme le mensonge et la

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