Le Conseil constitutionnel a confirmé la liste provisoire de cinq candidats qu’il avait publiée le 13 janvier. Il s’agit notamment du président de la République sortant, Macky Sall, et des opposants, Idrissa Seck, Cheikh Issa Sall, Madické Niang et Ousmane Sonko.
La juridiction a dans le même temps rejeté les recours qui avaient été introduits par d’autres candidats après l’invalidation de leur candidature, à l’image de Khalifa Ababacar Sall et de Karim Maïssa Wade.
En effet ,’’Le Conseil constitutionnel a soutenu que, même si le rabat d’arrêt (recours juridique) peut être formé contre un arrêt de la Cour suprême, il ne peut être assimilable à un deuxième pourvoi en cassation qui aurait pour objet d’amener les Chambres réunies, compétentes pour en connaître, à exercer un contrôle normatif ou disciplinaire sur l’arrêt rendu par l’une des Chambres de la Cour suprême’’, fait savoir la publication, qui reprend les motivations invoquées par le Conseil constitutionnel.
S’agissant du recours en validation de la candidature de Karim Wade, la juridiction a motivé son irrecevabilité par le fait que le Code électoral ’’n’ouvre le droit à réclamation qu’aux seuls candidats et qu’Oumar Sarr, son mandataire, n’était pas habilité à le faire »l.
Ces deux candidats déclarés à ce scrutin ont la particularité d’avoir écopé des condamnations judiciaires qui leur enlèvent le droit de briguer les suffrages des Sénégalais.