Connect with us

Actualités

PRÉSIDENT COUR SUPRÊME: LE TERRORISME « APPELLE DES RÉPONSES LÉGALES ET JUDICIAIRES »

Publié il y'a

Date :

Le terrorisme, dans un Etat de droit et de démocratie, « appelle des réponses légales et judiciaires, même dans le cas d’actions militaires, parfois inévitables », a soutenu, vendredi, à Dakar, le premier président de la Cour suprême, Mamadou Badio Camara.
« Nous sommes conscients qu’aucun pays ne peut se dire véritablement à l’abri de menaces ou d’actes terroristes. Le phénomène est difficile à maîtriser (…) », a-t-il avancé à l’ouverture d’une conférence publique sur « Les Cours suprêmes dans la prévention et la lutte contre le terrorisme au Sahel ».
Mais dans un Etat de droit et en démocratie, « le terrorisme appelle des réponses légales et judiciaires, même dans le cas d’actions militaires, parfois inévitables », a dit le magistrat.
Le premier président de la Cour suprême du Sénégal a toutefois jugé « impératif, en dépit de l’extrême gravité des crimes terroristes, de garantir les droits de la défense tout en veillant à ne pas compromettre l’efficacité et la régularité de l’exercice de l’action publique ».
Au Sénégal, par exemple, « le dispositif de lutte contre le terrorisme a connu une grande évolution législative entre 2006 et 2016 », a-t-il souligné, rappelant que les incriminations liées aux actes terroristes, au financement et à l’apologie du terrorisme sont prévues dans le Code pénal ainsi que les peines applicables.
« Le Code de procédure pénale définit les règles de poursuite, d’instruction et de jugement, règles parfois dérogatoires du droit commun en particulier pour les perquisitions et saisies et les délais de garde à vue, sans occulter la nécessaire sauvegarde des droits de la défense », a expliqué Mamadou Badio Camara.
Selon lui, « cette démarche nationale s’est accompagnée d’une implication soutenue dans les stratégies internationales de lutte contre le terrorisme, issues des instruments des Nations unies, de l’Union africaine, des organisations régionales et sous-régionale et des réseaux de la Francophonie ».
Dans ce cadre, les Cours suprêmes des pays francophones, à travers l’Association des hautes juridictions de cassation des pays ayant en partage l’usage du français (AHJUCAF), ont lancé une initiative dénommée « Projet Sahel », a signalé le magistrat.
Le Burkina-Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et le Sénégal sont les parties prenantes de ce projet.

Cliquez ici pour commenter

You must be logged in to post a comment Login

Leave a Reply

Actualités

Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

Publié il y'a

Date :

Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

Continuez la lecture

Actualités

Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

Publié il y'a

Date :

Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

Continuez la lecture

Actualités

Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

Publié il y'a

Date :


La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

Continuez la lecture

Articles tendances