Abdou Ndéné Sall, ancien secrétaire d’État chargé du réseau ferroviaire, actuel Directeur général de la Société nationale du Train express régional été présent hier, lors de l’atelier de partage et de Pré-Validation de la politique ferroviaire du Sénégal.
Cet atelier s’inscrit dans la politique de développement du chemin de fer,
tel que souhaité par le Président Macky Sall, conscient du rôle majeur du
chemin de fer dans l’accroissement de la compétitivité économique du pays.
Ainsi, au cours de cet atelier, il a été abordé l’analyse stratégique des
prévisions de trafic.
Monsieur Abdou Ndéné Sall, présent à cette rencontre reconnaît que son
excellence Monsieur le Président de la République Macky sall a développé sa
vision du chemin de fer ,articulée au maillage du territoire ,adossée à des
grands projets miniers leviers de croissance et de développement durable et un
désenclavement des régions naturelles de la Casamance et du Sénégal oriental.
Au surplus, il a rappelé que le Président de la République tient absolument
à la relance du chemin de fer Dakar-Bamako parce que c’est un projet
économiquement rentable, un projet intégrateur, qui nous relie au Mali, un pays
plus que voisin et frère, auquel nous sommes unis par l’histoire et la
communauté de destin.
Pour se faire, le Sénégal a besoin de la ligne métrique car, la résolution de la problématique minière qui doit être le déclencheur du passage de la charge à l’essieu de 17 T à 22 ,5 T ,avec une ligne standard n’est pas réalisable à court terme. Poursuivant son analyse, le DG DU SN/TER rappel qu’il ne s’agit pas de demande à court terme pour l’offre de reconstruction standard envisagé par le Gouvernement .
Mieux, il soutient que c’est la création d’une nouvelle ligne standard à
moyen terme pour le développement minier qui est une priorité.
Ceci étant, Monsieur Abdou Ndéné Sall confirme que sur le chemin de fer
standard, nous aurons des wagons de 90 tonnes avec une charge potentielle de 72
tonnes alors que la charge marchande tourne autour de 45 tonnes au maximum sur
le fret . Ce qui permettrait d’assurer une surcapacité sur la ligne .
Allant dans ce sens, Abdou Ndéné Sall rassure en ce sens que la réhabilitation entre 18 et 20,5 tonnes à l’essieu de la ligne métrique permettra d’être largement au-delà de ce qui est nécessaire pour faire du fret de marchandise de manière compétitive et commerciale. Il peut être demandé par un opérateur commercial et par le marché .