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Kaolack

PESTE DES PETITS RUMINANTS : L’OBJECTIF VACCINAL DE 50% DÉPASSÉ À KAOLACK (SERVICE TECHNIQUE)

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La région de Kaolack a largement dépassé l’objectif de 50 pour-cent pour la vaccination contre la peste des petits ruminants, a déclaré Dr Mamadou Lamine Diallo, chef de service régional de l’élevage et des produits animaliers.

Soulignant dans un entretien avec l’APS que le cheptel est diversifié avec un nombre assez important de moutons et de chèvres, Dr Diallo indique qu’’’en 2016 et 2017, on avait réussi à dépasser l’objectif vaccinal qui est de 50% au niveau national et on espère faire mieux en 2019.’’

’’Les deux derniers années, on a obtenu un objectif vaccinal très satisfaisant dans la région de Kaolack et on peut dire que le cheptel se porte bien’’, a t-il ajouté au cours de cet entretien réalisé au lendemain de la Journée nationale de l’élevage organisée samedi à Ranérou sous le thème : ’’L’éradication de la peste des petits ruminants, un défi mondial pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations’’.

Selon Dr Diallo, le choix de ce thème se justifie par une campagne spéciale qui a été menée par le ministère de l’Elevage pour éradiquer définitivement cette maladie des peste ruminants d’ici 2025.

’’C’est ce défi qui justifie le choix de ce thème pertinent car ouvrant à toute la population la possibilité de vacciner son bétail bétail contre cette maladie qui fait beaucoup de dégât’’, a-t-il estimé.

Dans la région de Kaolack, la campagne de vaccination contre la maladie de la peste des petits ruminants est en cours et selon le chef de service régional, elle constitue une priorité par rapport aux cinq vaccins à mener, dans les départements de Nioro, Guinguinéo et Kaolack.

Cependant, Dr Diallo invite aussi les éleveurs à sortir vacciner leur bétail contre la peste des ruminants et déplore le refus de la part de certains éleveurs, malgré la sensibilisation sur la gravité de cette maladie qui est la peste des petit ruminants.

Dans le cadre de leur mission de surveillance des maladies comme la rage, une opération d’abattage de chiens errants est organisée chaque année, a t-il rappelé.

Pour 2018, Dr Diallo confie que ’’l’opération est en cours dans la région de kaolack et nous espérons faire meilleurs résultats que l’année dernière avec plus 250 chiens errants abattus’’.

Toutefois, le chef de service régional soutient que la meilleure façon de lutter contre les chiens errants est d’éradiquer totalement les dépôts sauvages qui leur permettent de s’alimenter. Kaolack est confronté à un problème d’assainissement, dit-il, et les dépôts sauvages et tas d’ordures favorisent le développement et la croissance des chiens errants.

Ainsi, Dr Diallo invite la population à se rapprocher du service régional de l’élevage pour vacciner les chiens domestiques et lutter contre la maladie de la rage qui est une maladie mortelle. Il a assuré que « le vaccin est disponible au niveau du service et même des structures privées ».

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Kaolack: l’audition des six magistrats reportée, Aly Roze, l’homme d’affaires Libanaise débouté des 3 milliards F Cfa

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Le Conseil de discipline du Conseil supérieur de la magistrature s’est penché hier mercredi sur le cas des six (6) magistrats qui étaient à l’origine du blocage du fonctionnement de la justice à Kaolack (centre-ouest du pays). Leur audition a été reportée au 6 janvier 2022 au motif d’absence de certains magistrats qui a entrainé un problème de composition. 

En revanche, le procès à l’origine de la traduction des magistrats a été retenu devant la Cour d’Appel de Kaolack. 

La Cour présidée par le président Ousmane Kane, dans sa nouvelle composition, a débouté l’homme d’affaires Libanaise, Aly Roze, de toutes ses demandes, en l’occurrence la somme de 3 milliards de F cfa que lui avait octroyée le Tribunal de Grande instance de Kaolack. 

Une décision que les juges qui sont traduits par l’Inspection générale de l’administration de la justice ( Igaj) voulaient confirmer devant la Cour d’Appel. Ce que le Premier Président de la Cour, Ousmane Kane, avait refusé.

Surtout, confient des sources judiciaires à L’Observateur, «  Il est incompréhensible qu’on alloue trois milliards F cfa à une personne qui ne peut donner à la Banque Atlantique, une  garantie pour un prêt de 400 millions F Cfa ».

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Préscolarisation: La région de Kaolack tente de relever son faible taux brut

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La région de Kaolack (centre), avec 162 structures de développement de la petite enfance, tente d’augmenter son taux brut de préscolarisation qui, estimé à 8,8 % en 2020, est en dessous de la moyenne nationale, a indiqué, jeudi, la directrice générale de l’Agence nationale de la petite enfance et de la case des tout-petits (ANPECTP), Maïmouna Sissokho Khouma.

« A Kaolack, nous avons un taux brut de préscolarisation de 8,8 %, qui est très faible par rapport à la moyenne nationale, laquelle est de 17,3 % », a précisé Mme Khouma lors d’une tournée de prise de contact avec les autorités administratives de la région et les acteurs locaux de la petite enfance. L’objectif de l’État est d’atteindre un taux de 64,6 % d’ici à 2030, selon la directrice générale de l’ANPECTP.

Malgré la faiblesse des performances des acteurs locaux de la petite enfance, a-t-elle souligné, ‘’nous constatons que cette région s’inscrit dans une dynamique d’accroissement du taux brut de préscolarisation’’. ‘’Ces résultats sont obtenus grâce à l’implication effective des collectivités locales, l’engagement accru des communautés et, surtout, l’engagement sans faille des éducateurs et éducatrices de la région’’, a expliqué Maïmouna Cissokho Khouma.

L’inspecteur d’académie de Kaolack, Siyaka Goudiaby, a promis d’aider à améliorer les résultats de la préscolarisation. Pour y arriver, a-t-il dit, ‘’nous allons varier les stratégies d’inclusion’’.

« Pour booster ce taux brut de préscolarisation, il est nécessaire d’accepter les enfants vulnérables dans les établissements préscolaires et de promouvoir l’éducation religieuse » à ce niveau du système éducatif, a souligné M. Goudiaby. Mme Khouma a salué le travail fait dans la région de Kaolack par le Programme d’appui au développement économique et social du Sénégal (PADESS).

Le PADESS ‘’a construit et équipé huit centres d’éveil communautaires de qualité et a contribué ainsi à l’amélioration des conditions d’accueil et d’épanouissement des enfants’’, a-t-elle signalé. 

La directrice générale de l’ANPECTP estime que sa visite à Kaolack a permis d’échanger avec les acteurs sur des questions permettant d’apporter des solutions et de relever les défis dans le sous-secteur de la petite enfance.
Elle a évoqué, avec les autorités administratives locales et les acteurs de la petite enfance, des voies et moyens pouvant aider à vulgariser davantage l’accès aux établissements préscolaires. Il s’agit, par exemple, de la construction de nouvelles cases des tout-petits. 

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Lutte contre le paludisme: Un taux de couverture de 43% chez les femmes enceintes à Kaolack

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Le district sanitaire de Kaolack (centre) affiche un taux de couverture de 43% en matière de traitement préventif intermittent (TPI) contre le paludisme chez les femmes enceintes, a indiqué, mardi, son médecin-chef, docteur Niène Seck.  

« Le taux de couverture du traitement préventif intermittent (TPI) du paludisme chez les femmes enceintes est actuellement de 43% sur un objectif de 80 % », a indiqué docteur Seck dans un entretien avec nos confrères de l’APS. 

Pour la chimio-prévention saisonnière (CPS) chez les enfants de 3 à 120 mois, précise-t-il, le taux de couverture s’élève désormais à 84% dans le département de Kaolack. « Le paludismes est une maladie pandémique avec une recrudescence hivernale, et le district sanitaire de Kaolack est le premier district en matière d’incidence dans la région de Kaolack », a fait savoir docteur Niène Seck. 

Le médecin rappelle que l’incidence du paludisme dans le district sanitaire de Kaolack était de 3.381 cas en 2020, contre 600 cas au premier semestre de 2021. Il précise que les communes de Kaolack et Kahone « concentrent plus de 95% des cas notifiés de paludisme » dans le district dont il a la charge.

Selon lui, « dans l’arrondissement de Ngodji qui polarise les communes de Sibassor, Diya, Ndiébel, Thiombi et Gandiaye, le paludisme est en phase de pré-élimination ».  « Le paludisme est une maladie environnementale. Et la commune de Kaolack avec ses flaques d’eau est plus propice à la prolifération des moustiques », a expliqué le docteur Niène Seck.

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