Au Niger, près de 7,5 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes ce dimanche pour le second tour de l’élection présidentielle qui oppose le candidat du parti au pouvoir, Mohamed Bazoum, à l’opposant et ancien président Mahamane Ousmane.
En dépit de l’insécurité provoquée par les jihadistes dans leur pays, les électeurs du Niger votaient entre le favori Mohamed Bazoum, fidèle du sortant Mahamadou Issoufou, et l’opposant Mahamane Ousmane, ancien président.
Dans la matinée, sept membres locaux de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) ont été tués dans l’explosion de leur véhicule qui a roulé sur une mine dans la région de Tillabéri (ouest) proche du Mali, a annoncé à l’AFP le gouverneur de cette région, Tidjani Ibrahim Katiella.
« Il s’agit de présidents de bureaux de vote et de leurs secrétaires », recrutés par la Céni, a-t-il dit, précisant que l’explosion a également fait « trois blessés ».
Le drame est survenu à Waraou, une localité située sur la commune de Dargol dans la région de Tillabéri, à une centaine de km de Niamey, zone dite « des trois frontières » entre Niger, Mali et Burkina Faso.
L’insécurité sévit dans la « zone des trois frontières » à l’ouest avec des attaques de groupes jihadistes affiliés à l’organisation Etat islamique, mais aussi à l’est frappé par des attaques des jihadistes nigérians de Boko Haram.