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MOUSSA NIANG PRÉSIDENT DU CNAS « Il faut rationaliser l’importation des meubles et favoriser le made in Sénégal »

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Venu s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de la cellule de Ziguinchor et valider le bureau régional, le président du Conseil national des artisans du Sénégal(Cnas) n’a pas manqué de parler les difficiles conditions de travail de ses pairs. Devant cette importation des produits, meubles, accessoires venus d’Europe, d’Asie, et d’Amérique, Moussa Niang pense que l’Etat du Sénégal doit rationaliser celle-ci,  et favoriser le made in Sénégal. Afin, dit il, de permettre au secteur de l’artisanat  de se développer.

  Lors de la réunion d’information et la validation du bureau régional du conseil national des artisans du Sénégal (Cnas) de Ziguinchor le weekend dernier, l’importation des meubles, accessoires, de bois occupaient une bonne partie des échanges.

  Des échanges ont été menés par les artisans dans le cadre de chercher les véritables causes qui stagnent  le développement de leur secteur. A l’issue de ces réflexions, ces derniers ont pensé mordicus que les importations ont beaucoup affaibli les productions locales qui sont confrontées à une mévente au profit des produits venus d’Europe, d’Asie, d’Amérique entre autres, communément appelés « venants ».

  C’est ainsi que le président du Conseil national de l’artisanat du Sénégal de plaider pour l’assainissement du secteur.

 « Il faut favoriser la consommation locale. Mais avant tout, il faut accompagner nos artisans en les accordant une bonne formation, pour alléger leur dur labeur,  afin qu’ils soient compétitifs, et produisent un produit fini labellisé made in Sénégal », explique Moussa Niang .

   Selon le président du Conseil national des artisans du Sénégal, « l’Etat du Sénégal gagnerait à rationaliser tout ce qui est importation à savoir : les bijoux, les salons, les ustensiles qui inondent nos marchés ». Et d’ajouter, « il faut aider nos producteurs locaux à avoir de l’emballage pour pouvoir compétir sur le marché européen, et même à travers le monde ».

  Pour M. Niang, consommer local, c’est aussi contribuer au développement de son pays. c’est pourquoi, dit il, les sénégalais « doivent favoriser les produits locaux au détriment de ceux venus d’ailleurs ».

  Sur le décret interdisant la coupe de bois en Casamance, Moussa Niang souligne qu’il faut nécessairement de la matière première pour les menuisiers afin de transformer le bois en produit fini.

  En contre partie, M. Niang est d’avis qu’il faut sauvegarder l’environnement pour les futures générations. Pour une alternative à ce décret, le président du Cnas propose des centrales d’achat pour pouvoir permettre aux artisans de mener à bien leur métier afin de vivre décemment.

 « Face à cette interdiction de la coupe du bois, l’alternative c’est la centrale d’achat. Comme l’avait promis le président de la République, il doit y avoir des centrales d’achat permettant aux artisans d’avoir de la matière première pour travailler. Ils ne peuvent pas rester à ne rien faire toute la journée, ou tout simplement fermer leur atelier », déclare Moussa Niang, président du Conseil national artisans du Sénégal(Cnas) ce weekend lors de la validation du bureau régional de Ziguinchor.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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