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Modification du code pénal Sénégalais: que faut-il retenir?

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Le code pénal et le code de procédure pénale seront simultanément modifiés. C’est une décision du gouvernement qui compte introduire, ce vendredi, 25 juin 2021, à l’Assemblée nationale, un projet de loi qui sera examinée en procédure d’urgence par les députés. Déjà, l’opposition parlementaire crie au scandale. Elle parle de restriction des libertés, synonyme de recul démocratique. Pour les opposants, le pouvoir est dans une logique de confiscation des libertés démocratiques. « Ces modifications visent fondamentalement à assimiler l’exercice du droit de manifester à du terrorisme. Ceci est très grave et inacceptable », a déploré, sur les réseaux sociaux, Mamadou Lamine Diallo.

Son inquiétude, Mamadou Lamine Diallo la partage avec le professeur Ngouda Mboup, à propos du nouvel article 90-16 du Code de procédure pénale devant être voté demain en procédure d’urgence : « La décision d’interception n’est susceptible d’aucun recours. Même si nos communications sont interceptées, la loi ne nous donne plus le droit de former un recours. Il s’agit de l’instauration d’une justice d’exception à travers la surveillance de masse », a réagi le Constitutionnaliste.

Sur l’exposé des motifs de la loi, les initiateurs de la réforme évoquent d’autres motivations. Pour le pouvoir, il s’agit de se conformer avec les textes de l’ONU sur la lutte contre le terrorisme et la cybercriminalité. « Malgré la panoplie d’incriminations prises en compte dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et son financement, le droit positif sénégalais ne couvre toujours pas encore entièrement certaines problématiques majeures que posent les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies, notamment des résolutions 1373 (2001) et n°2178 (2014), et certains instruments internationaux ratifiés tels que la Convention des Nations unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982, la Convention internationale pour la répression du financement du terrorisme du 9 décembre 1999 et la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée du 15 novembre 2000 », expose le 1er chapitre de l’exposé des motifs de Loi.

Interrogé sur ce qui va se passer à l’Assemblée nationale, ce vendredi, le président du groupe parlementaire, Benno Bokk Yaakar (Bby) parle de conformité du code pénal avec les normes internationales. « En aucun cas, il ne s’agit de cibler un groupe, d’avoir des velléités pour contrecarrer qui que ce soit. Il s’agit simplement de mettre en place un dispositif, comme c’est demander dans tous les pays du monde. Ce sont surtout, des demandes de l’ONU, qui font que nous sommes obligés dans le cadre de la mise en application de nos lois par rapport à ces conventions internationales de changer le code pénal et conséquemment de changer le code de procédure pénale », a fait savoir Aymérou Gningue qui appelle à une lecture objective de la loi. « Tant qu’on parle français, vous ne verrez pas dans le code qu’on vise un quelconque groupe ou que l’on veuille restreindre la liberté des gens. Il s’agit tout simplement de lutter contre toutes les formes de terrorisme. Aujourd’hui, le terrorisme a des manifestations qui sont très vicieuses. Il y a la cybercriminalité et ce qu’on appelle les associations de malfaiteurs qui font mal à notre économie et celle mondiale. Il s’agit de mutualiser nos forces avec les autres du monde pour que nous arrivions à barrer la route à ce fléau », a déclaré le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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