Se sentant flouée par sa défaite aux législatives de novembre, la puissante armée birmane dénonce des irrégularités et menace de reprendre le pouvoir, dix ans après les premières élections démocratiques en 2015. Sur place le doute subsiste sur les véritables intentions d’une armée jugée « irrationnelle ».
C’est ainsi que des militaires hauts placés continuent de contester la victoire électorale de la dirigeante Aung San Suu Kyi lors des législatives de novembre 2020.
Le général Min Aung Hlaing, le chef de la Tatmadaw, les forces armées birmanes, conteste, de manière « trumpienne », le résultat des élections législatives de novembre 2020.
Notons que celles-ci avaient consacré la suprématie politique de la Ligue nationale de la démocratie (NLD), le parti de Mme Suu Kyi.
C’est ainsi que le général demande qu’une enquête soit diligentée pour faire toute la lumière sur un processus électoral entaché.
