Le président de la Fédération sénégalaise de basketball a procédé hier, à la remise du matériel que la FIBA a offert au Sénégal. Dans l’ensemble, les cinq clubs de Ziguinchor, chacun a reçu six ballons, et la ligue, pour sa part, a reçu un tableau magnétique, et un tableau chrono 24 secondes. Maitre Babacar Ndiaye a profité de cette tribune pour livrer ses inquiétudes face à la rareté de véritables talents pour assurer la relève du basketball sénégalais.
Le patron du basketball sénégalais était reçu hier, à Ziguinchor et Bignona. Cette visite de maitre Babacar Ndiaye entre dans le cadre de la remise du matériel aux clubs de la région. Un matériel offert par la Fédération international du basketball africain(FIBA).
Ainsi, au cours des échanges, les responsables en charge du basketball ziguinchorois n’ont pas manqué d’égrener un chapelet de doléances au président Ndiaye. Des doléances qui pour noms : le manque de terrains fermés, de cerceaux, de formation des entraineurs et d’arbitres entre autres.
M. Ndiaye qui dit avoir pris une bonne note, assure que des réponses seront apportées aux différentes requêtes des acteurs du basketball à Ziguinchor.
« Il y a une régression de niveau dans le basketball sénégal comparativement aux années 90 », dit il. Avant de poursuivre, « Ziguinchor a toujours formé de grands basketteurs. La formation de la petite catégorie a sensiblement régressé. Je suis inquiet pour la relève de nos équipes nationales ».
Face à cette situation, Babacar Ndiaye pense qu’il faut mener une réflexion globale. Une journée qui va réunir tous les acteurs du ballon orange afin de mener des réflexions pour trouver les causes profondes de cette baisse de niveau.
« Il y a beaucoup de centres de formation au Sénégal. Mais, ces centres ne forment pas pour le Sénégal. Les enfants qui y sont formés, sont destinés à l’extérieur », s’inquiète le président Babacar Ndiaye. Qui en veut pour preuve, « aujourd’hui, dans l’équipe nationale A, on ne peut pas compter plus de joueurs qui jouent dans le championnat national ».
