Les régions Mandoro et Boulkessi situés au centre du Mali ont connu deux attaques cette semaine. C’est d’ailleurs ce qui a causé la mort de 2 civils, 25 soldats et de 70 militaires portés disparus au moment de prendre l’assaut contre le bataillon malien de la force conjointe G5 sahel.
Le groupe terroriste Burkinabé, Ansarul Islam, est accusé d’être l’auteur de l’attaque qui, selon un communiqué, a eu lieu dans les camps maliens. A Boulkessi, c’est pas la première fois car, en mars dernier une bande qui avait fait irruption avait enlevé le chef de village.
Toujours dans ce village, dès 2017 au moment de sa création, le GSIM, une coalition de groupes jihadistes, y revendiquait ses toutes premières attaques contre les Fama.
Dans cette zone frontalière, on compte également l’organisation de l’État islamique au grand Sahara. A la lecture d’une note des renseignements burkinabè, l’EIGS, branche d’Abdulakim, a planifié et exécuté l’attaque le 19 août dernier à Koutougou où 24 soldats burkinabé avaient perdu la vie. Toujours selon cette note, après l’assaut, les assaillants s’étaient dispersés. Certains jusqu’à Boulkessi.