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L’intégralité du discours du président Macky Sall à la Conférence internationale du partenariat mondial pour l’éducation

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hers invités,

Le Sénégal est particulièrement fier de vous accueillir à l’occasion de cette 3e Conférence internationale de reconstitution des fonds du Partenariat Mondial pour l’Education. Je vous remercie et vous souhaite un agréable séjour parmi nous.

Merci à vous tous, chers collègues, pour votre présence, malgré vos calendriers que je sais très chargés.

Je dois te remercier en particulier, cher Emmanuel. Quand je t’ai sollicité pour co parrainer cette Conférence, tu as accepté de façon spontanée, en m’assurant de ta participation personnelle.

Et je sais combien tu t’es activement investi dans le plaidoyer et le processus préparatoire de la Conférence. Merci pour ton soutien à la cause des enfants.

Je salue les représentants des pays et Institutions partenaires, nos amis du privé, membres de la société civile, artistes, hommes et femmes de culture.

Thank you so much, Mrs Julia Gillard, Mrs Alice Albright and your dynamic team, for your outstanding efforts !

I also pay tribute to our goodwill Ambassador, Mrs Rihanna, for her wonderful dedication to the great cause of education that brings us together here. Thank you very much Rihanna on behalf of all of us. We all appreciate your valuable support.

En tenant cette 3e Conférence internationale de reconstitution des fonds du Partenariat Mondial pour l’Education, nous voulons soutenir son action pour aider des millions d’enfants à aller à l’école.

Depuis sa création en 2002, le PME, seul fonds international entièrement dédié à l’éducation, intervient dans plusieurs pays en développement, en appui à leurs efforts pour bâtir des systèmes éducatifs viables et performants.

Nous voulons porter à un niveau supérieur cet élan solidaire de responsabilité partagée. C’est pourquoi avons placé cette Conférence sous le thème du financement de l’éducation comme investissement pour l’avenir.

Nous rappelons par-là que financer l’éducation n’est pas une charge sociale, mais un investissement sûr, pour l’éveil des consciences et la formation aux compétences pour le progrès de l’humanité.

Financer l’éducation, c’est semer dans chaque enfant les germes de la dignité humaine, c’est contribuer à forger en lui la capacité de discernement qui élève et éclaire l’esprit, et rend la conscience moins vulnérable à la manipulation.

Financer l’éducation, c’est allumer la lumière du savoir, du savoir-faire et du savoir être qui prépare à la vie en société, repousse les ténèbres de l’ignorance et érige la raison en rempart contre l’obscurantisme et le mépris culturel.

Financer l’éducation, c’est assurer la qualité des ressources humaines qui portent les efforts de développement économique et social des nations.

Voilà les défis que nous devons relever ensemble.

A défaut, plus de 260 millions d’enfants n’auront pas la chance d’aller à l’école et de réaliser leur rêve d’un avenir meilleur.

Et parmi ces enfants, des filles, dont l’éducation est essentielle pour le bien être de la famille, de la société et le devenir du monde.

C’est pourquoi, parmi les meilleurs établissements du Sénégal que nous avons invités à cette Conférence, le Prytanée militaire de Saint- Louis, le Lycée scientifique d’excellence de Diourbel, le Lycée Seydina Limamoulaye de Guédiawaye, il y a la Maison d’Education Mariama Ba. Cet établissement créé en 1977 pour stimuler l’excellence dans l’éducation des filles, reçoit exclusivement des jeunes élèves issues du cycle élémentaire, après un concours national très sélectif.

Soutenir l’éducation des filles, mais aussi faire en sorte que les systèmes éducatifs répondent mieux aux besoins de l’économie en formant davantage aux métiers.

Au Sénégal, nous avons lancé un programme pour orienter 30% au moins des élèves issus du cycle fondamental vers la formation technique et professionnelle, dans le cadre du Projet formation-école entreprise. Je remercie les pays amis qui soutiennent ce programme.

Au total, le cumul des financements de l’ensemble du système éducatif sénégalais par le budget national s’élève à plus de 1,2 milliard de dollars US aujourd’hui ; ce qui représente plus de 25,48% du budget national, un ratio supérieur à la moyenne de 20% recommandée par l’Objectif de Développement Durable n°4.

C’est dire qu’en trois ans, le Sénégal, aura dépensé 3,6 milliards de dollars, soit plus que les 3,1 milliards de dollars nécessaires à la reconstitution des fonds du Partenariat Mondial pour l’Education sur trois ans.

Alors, si le Sénégal avec ses modestes moyens peut dépenser en trois ans 3,6 milliards de dollars, je veux faire le pari que la communauté internationale pourra mobiliser 3,1 milliards de dollars, voire plus pour soutenir le PME.

En plus de ses efforts internes, le Sénégal versera 2 millions de dollars comme contribution à la reconstitution des fonds du PME pour la période 2018-2020.

La bataille pour l’éducation est la mère de toutes les batailles. Si nous la perdons, toutes les autres sont perdues d’avance.

Ensemble, mobilisons-nous pour nos enfants. Ensemble, mobilisons-nous pour l’école !

Je vous remercie.

yerimpost.com

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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