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L’ARMP REJETTE LE RECOURS INTRODUIT PAR LA SDE.

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Dans un courrier reçu le 13 juin 2019 de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP), la Sénégalaise des Eaux (SDE) a été informée que le Comité de Règlement des Différends de l’ARMP a rejeté.

Dans sa décision du 29 mai 2019, le recours en annulation de l’attribution provisoire du contrat d’affermage pour la gestion de l’eau accordée au Groupe Suez par l’ex-Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, le 15 avril 2019 a été rejeté.

Raison pour laquelle la SDE exprime désaccord avec cette décision qui ne respecte ni le droit du Sénégal, ni le code des marchés publics et encore moins le dossier d’appel d’offres (DAO) qui devaient régir cet appel d’offres international, lancé depuis juin 2017 en accord notamment avec les bailleurs de fonds. Dans le communiqué, il est écrit : « La SDE exprime son étonnement et son profond désaccord avec cette décision qui ne respecte ni le droit du Sénégal, ni le code des marchés publics et encore moins le dossier d’appel d’offres (DAO) qui devaient régir cet appel d’offres international, lancé depuis juin 2017 en accord notamment avec les bailleurs de fonds qui ont alors affirmé leur volonté de soutenir la réforme du secteur de l’eau et conditionné leur participation au financement de KMS3 (usine d’eau potable, canalisations, …) à la tenue de cet appel d’offres ».

La SDE n’a pas manqué de réaffirmer avec force que l’appel d’offres prévoyait très clairement qu’après la qualification technique des candidats, le choix du vainqueur devait se porter sur le moins disant. La SDE rappelle qu’elle a proposé le prix exploitant le plus bas (286,9 francs CFA le mètre cube d’eau), suivie de Suez (298,5 francs CFA) et de Veolia (366,3 francs CFA).

La SDE s’interroge dès lors sur les raisons pour lesquelles le choix est porté sur un concurrent plus cher pour les consommateurs et le Sénégal, lors des adjudications provisoires successives publiées les 23 octobre 2018 et 16 avril 2019. Il convient de souligner que la dernière adjudication est intervenue le jour du changement de Ministère de Monsieur Mansour Faye et qu’elle était en totale contradiction avec la décision du Comité de Règlement des Différends de l’ARMP qui avait annulé la première adjudication.

Par ailleurs, la SDE considère que le Groupe Suez se trouve en situation de conflit d’intérêt avec sa filiale Suez International, qui a remporté avec son partenaire local, le Consortium des Entreprises (CDE), la construction de l’usine d’eau potable KMS3.

Pour toutes ces raisons, et déterminée à faire respecter les règles de transparence dans l’intérêt des consommateurs et des populations, la SDE annonce la saisie de la Cour Suprême du Sénégal et va étudier la possibilité d’engager d’autres recours internationaux.

Enfin, la SDE en appelle aux bailleurs de fonds, notamment la Banque Européenne d’Investissement (BEI), l’Agence Française de Développement (AFD) et la Banque Mondiale (BM), qui ont pris des engagements en faveur de la réforme du secteur de l’eau et qui ne peuvent donc rester inactifs si cette réforme s’avère menacée par un appel d’offres international non transparent, vicié et partial.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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