Suite au scandale sexuel de 2018, Oxfam s’exerce dans un autre terrain plus délicat. Selon le journal EnQuête, l’Ong britannique déroule un « agenda secret » dans tous les pays où elle est présente, en ce qui concerne la promotion des droits de la communauté Lgbtiaq+ (en Anglais : lesbien, gay, bisexual, transgender, intersex, asexual, and queer/questioning).
Ainsi, elle aurait donné des instructions fermes à tous ses employés, de respecter sa nouvelle politique, en étant solidaire à l’égard de ces catégories pour continuer la collaboration.
Parmi les exigences, elle invite notamment à «construire un Oxfam où les droits à l’orientation sexuelle et aux identités et expressions de genre sont non négociables, un Oxfam doté d’une stratégie délibérée pour recruter les membres des communauté Lgbtiaq+ pour les conserver et pour qu’ils occupent des postes de direction clés, et qui renforce le leadership des pays du Sud, un Oxfam qui collabore activement avec des organisations et des mouvements soucieux des droits et de a liberté des personnes Lgbtiaq+ et qui utilise une perspective féministe et intersectorielle dans tout le travail de l’organisation ».
Le journal renseigne qu’Oxfam est allé jusqu’à menacer ses différents collaborateurs qui refuseraient d’appliquer à la lettre ces directives.
Au Sénégal, certains employés ont vigoureusement réagi, en exprimant ouvertement à la tutelle leur position, renseigne le journal qui signale que cinq agents, dont un des cadres à la base de cette fronde, ont tout simplement été licenciés ou ont démissionné de leur poste.