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« L’Afrique doit profiter du potentiel de ses savoirs locaux pour sa reconnaissance », estime le coordonnateur de la FENAB

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L’Afrique serait bien inspiré de tirer parti du potentiel « extrêmement important » de ses connaissances endogènes pour accéder à une plus grande reconnaissance sur le plan international et donner davantage corps à sa quête de renaissance, a laissé entendre M. Ibrahima Seck, coordonnateur de la Fédération nationale pour l’agriculture biologique au Sénégal (FENAB).

« L’Afrique, pour sa renaissance, a besoin d’être reconnue au plan planétaire. Les connaissances endogènes constituent un potentiel extrêmement important » dans cette perspective, a-t-il dit. M. Seck intervenait lundi à Saly-Portudal (Mbour), au démarrage d’un atelier sous-régional de planification annuelle du pôle des connaissances en agriculture biologique en Afrique de l’Ouest (PCAO).

Ce projet vise à promouvoir l’adoption de l’agriculture biologique en Afrique et dans le monde et à partager des connaissances techniques et méthodologiques agricoles adaptées aux différents contextes africains.  Il ambitionne aussi de participer à la création de réseaux entre les différents acteurs au sein des pôles et entre eux. « Le projet a comme approche le partenariat, les échanges et le réseautage. Nous sommes tous engagés dans ce projet pour lequel nous devons travailler la main dans la main, pour atteindre les objectifs escomptés », a expliqué le coordonnateur de la Fédération nationale pour l’agriculture biologique au Sénégal.

Le projet pôle des connaissances en agriculture biologique en Afrique de l’Ouest devrait par ailleurs permettre à l’Afrique de mieux se faire connaître, de connaître son potentiel de connaissances, a dit Ibrahima Seck.  Il a fait valoir que l’agriculture écologique, biologique, a pour fondement les connaissances endogènes, en plus des techniques et des technologies scientifiques pour le développement durable de l’Afrique.

La présidente du réseau de l’ONG Enda Tiers-monde, Marième Sow, a pour sa part insisté sur la dégradation de l’environnement ’’depuis plusieurs années’’ au Sénégal comme dans les autres pays de la sous-région ouest-africaine, lesquels font dans le même temps face aux risque liés à l’usage de produits agro-chimiques. « Notre système de production détériore notre modèle de vie. Avec l’appui de de la GIZ (l’agence de coopération internationale allemande pour le développement), nous voulons essayer de valoriser davantage les connaissances endogènes que les populations ont à mettre à la disposition de leur propre expérimentation », a-t-elle indiqué.

Avec l’accompagnement des scientifiques, les parties prenantes de ce projet comptent arriver à valoriser les connaissances endogènes en agriculture biologique, écologique et scientifiques en vue d’améliorer les méthodes de formation au niveau de certaines organisations, écoles ou centres de formation. Pour sa phase d’expérimentation, le projet pôle des connaissances en agriculture biologique en Afrique de l’Ouest (PCAO) va couvrir le Bénin, la Gambie le Nigéria et le Sénégal. Selon Marième Sow, en fonction des résultats obtenus, il est prévu de l’étendre à toute l’Afrique francophone, avec le soutien du GIZ.

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Guédiawaye : Ahmed Aïdara retire à GFC son stade, Lat Diop annonce une plainte

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Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.

D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».

Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.

Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.

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Lenteurs au Port autonome de Dakar: Le Dg Aboubacar Sadikh Bèye explique

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Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie.  Mais pour le directeur général de cette structure,  cela s’explique  par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave  l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1,  deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.

  Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port  alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ».  S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à  quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.

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Lutte contre le trafic illicite à Thiès : Une contrevaleur de 437 millions FCfa de produits prohibés incinérés

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La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.

Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.

L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.

Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.

Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier. 

L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité. 

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