Le lycée technique André Peytavin de Saint-Louis
a abrité hier la célébration de la Journée Internationale des personnes vivant
avec un handicap. Au cours de cette manifestation, de nombreux intervenants
issus des services de l’administration, des collectivités territoriales, des
mouvements associatifs, de la société civile, etc, se sont succédé au micro
pour défendre les intérêts et les préoccupations de nos concitoyens vivants
avec un handicap.
Ces derniers ont évoqué les contraintes, les
obstacles et autres désagréments qui empêchent les handicapés de survivre dans
de bonnes conditions, de subvenir aux besoins de leur progéniture, de
s’épanouir, d’être autonomes et de prendre en charge leur propre
développement.
Le chef du service régional de l’Action Sociale,
Gora Seye, son proche collaborateur, Atoumane Kâne Sy et les autres membres de
son staff, ont élevé le ton pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur
l’urgence et la nécessité de prendre à bras le corps tous les problèmes
économiques, sociaux, politiques et culturels, auxquels les handicapés sont
quotidiennement confrontés.
Pour joindre le geste à la parole, Gora
Seye et son équipe ont remis, séance tenante, des lots importants de fauteuils
roulants et d’équipements sportifs, aux personnes handicapées.
M. Seye n’a pas manqué de magnifier les efforts
constants, déployés par l’Etat, en vue d’améliorer, de manière significative,
les conditions de vie des personnes vivant avec un handicap.
Il a, à ce propos, insisté sur la nécessité de
l’application de la loi d’orientation sociale, rappelant que les handicapés
peuvent tirer tous les avantages de cette réglementation, liés au
transport, à l’économie, à l’éducation, etc.
Il a laissé entendre qu’en ce moment, seule
la santé est prise en compte dans cette initiative sociale du
gouvernement.
À Saint-Louis, a-t-il souligné, « près de
5000 personnes sont en attente de recevoir la carte d’égalité alors que
177 en sont déjà bénéficiaires et ont été enrôlées dans le programme
d’allocation des bourses familiales et sociales, il y a encore des efforts à
faire dans ce sens ».
Mbagnick Kharachi Diagne / CHRONIQUES.SN
