En Irak, la situation devient de plus en plus tendue. En effet, c’est la première fois que de tels tirs prennent pour cible des installations militaires ou diplomatiques en Irak depuis presque deux mois. Au moins trois roquettes ont été tirées vers Erbil, la capitale de cette région autonome du nord de l’Irak, et l’une a atteint une base aérienne sur laquelle des troupes américaines sont stationnées, selon cette source. C’est la première fois depuis près de deux mois que de tels tirs prennent pour cible des installations militaires ou diplomatiques occidentales en Irak.
L’attaque a été revendiquée en ligne par un groupe peu connu qui se fait appeler Awliyaa al-Dam ou Guardians of Blood (les « Gardiens du sang »). Ce n’est pas la première fois. Les experts estiment que ces milices sont des groupes écrans, dirigés par les factions traditionnelles proches de l’Iran en Irak.
Des sources sécuritaires irakiennes et occidentales ont déclaré à l’AFP qu’au moins trois roquettes avaient été tirées en direction de l’aéroport de la ville. Outre le complexe militaire, deux d’entre elles sont tombées sur des zones résidentielles de la périphérie de la ville.
Le colonel Wayne Marotto, porte-parole de la coalition menée par les États-Unis a confirmé qu’un employé civil étranger avait été tué dans l’attaque et que cinq autres personnes avaient été blessées, dont un militaire américain. La nationalité du sous traitant n’a pas été confirmée pour le moment.
Les États-Unis ont appelé à une enquête sur l’attaque et à la poursuite de ses auteurs. « Nous sommes indignés par l’attaque aux roquettes d’aujourd’hui », a déclaré le secrétaire d’État américain Antony Blinken. « J’ai contacté le Premier ministre du gouvernement régional kurde Masrour Barzani pour parler de l’incident et je l’ai assuré de tout notre soutien pour enquêter et demander des comptes aux responsables », a-t-il dit. Il s’agit de la première attaque contre des intérêts américains en Irak depuis l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche.
Des médias de propagande pro-iraniens ont été les premiers à annoncer l’attaque.