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Inondations dues aux pluies diluviennes : le calvaire des populations de Pikine Darou Salam Guinaw-rail.

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La capitale du Nord a connu hier une ambiance inhabituelle, du fait d’un mouvement d’humeur des populations de « Pikine 15 mètres-Darou Salam Guinaw Rail », qui ont manifesté bruyamment leur colère, en déplorant avec la dernière énergie, le calvaire qu’elles endurent quotidiennement pour évacuer les eaux de pluie.

Elles ont organisé une marche pacifique dans les rues de Darou Salam Guinaw Rail, pour attirer l’attention des pouvoirs publics sur l’urgence et la nécessité de mettre à leur disposition des Groupes Moto-Pompes très puissants, qui pourraient leur permettre d’évacuer ce trop-plein d’eau qui a inondé toutes les concessions de cette partie du faubourg de Sor.

Elles sont allées jusqu’à bloquer la circulation sur la route nationale n°2 pour se faire entendre.

Ainsi, par la voix de Modou Sène, d’Amadou Fall, de la dame Aminta Ndiaye, elles ont laissé entendre qu’un volume important d’eaux de pluies, occupe une place de choix dans toutes les chambres et les empêche de dormir correctement.

De plus, ont-elles précisé, ces eaux de pluie, mélangées avec les eaux usées (le contenu des fosses septiques déversées dans la rue par certaines personnes mal intentionnées), dégagent une odeur nauséabonde et pestilentielle et deviennent au fil du temps, des nids de reproduction de ces nombreux moustiques et autres insectes responsables des différentes pathologies qui torturent les enfants.

Il s’agit notamment du paludisme, des maladies diarrhéiques, gastro-entérites, des dermatoses, des maladies respiratoires, etc.

Ces manifestants sont obligés très souvent de superposer de nombreuses briques dans leurs chambres pour élever le niveau des lits et permettre aux enfants de bénéficier d’un bon sommeil réparateur, après avoir passé toute la nuit à veiller ces inondations dues aux pluies diluviennes qui s’enchaînent à un rythme infernal dans la vieille cité.

Étant dans le désarroi, elles ont brandi des pneus pour faire comprendre aux pouvoirs publics qu’ils sont prêts à les incendier, si rien n’est fait dans 72 heures pour les aider à évacuer dans de bonnes conditions ces eaux de pluie et ces eaux usées.

 Mbagnick Kharachi Diagne/ CHRONIQUES.SN

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