Connect with us

Infos regions

INFRASTRUCTURES SANITAIRES, HYDRAULIQUES, ROUTIERES, D’ELECTRICITE Les principales doléances des villages de Mpack, Bourofaye et de Brigadier

Publié il y'a

Date :

Ces villages situés dans la commune de Boutoupa Camaracounda, ont un seul dénominateur commun. Ils souffrent les mêmes maux, à savoir : le manque d’infrastructures sociales de base. Les populations sont confrontées à un problème sanitaire,  hydraulique. Les pistes de production, et l’électricité y sont inexistantes. D’où, l’appel de ces dernières qui attirent l’attention des autorités du prochain Gouvernement sur leurs difficultés.

  A l’image de plusieurs villages de la région de Ziguinchor, ceux de la commune de Boutoupa Camaracounda ne sont pas sortis du lot. Ils vivent la même situation. L’absence d’infrastructures sociales de base, enfreint véritablement toutes les initiatives entreprises par les villageois allant dans le sens de développer leurs terroirs.

 Ce constat fait par un étudiant du village de Bourofaye diola, est largement partagé par ses voisins qu’on a rencontrés.

 « C’est une réalité. Les villages qui sont sur la lisière de la frontière sénégalo Bissau guinéenne, on l’impression qu’ils sont oubliés par les autorités de ce pays », peste Youssou Diedhiou, étudiant à l’Université Assane Seck de Ziguinchor.

  Pour ce dernier, cette situation a motivé les bandes armées qui écument cette partie du département de Ziguinchor sans être inquiétées.

 « Le vol de bétail et les braquages se sont multipliés. On n’ose même pas de s’aventurer longtemps dans la foret, de peur de tomber dans l’embuscade de ces individus armés. C’est l’insécurité totale dans cette zone », insiste -t-il.

 En ce qui concerne des infrastructures sociales de base, un groupe de jeunes assis sur un tronc d’arbre indique que les cases de santé de la contrée n’existent que de nom.

  A les en croire, rien n’est fait dans ce sens. « Les populations souffrent énormément sur ce plan. Les soit disant nantis rallient les hôpitaux de Ziguinchor. C’est la seule façon de s’échapper à une mort programmée. Quant on est malade ici, on se soigne avec les feuilles, ou avec les médicaments communément appelés les Initiatives de Bamako ».

  Apparemment pressé de parler à notre micro, Moussa Mané, la cinquantaine bien épanouie, homme d’affaires selon ses termes, laisse entendre que les populations proches de la frontière, se sentent plutôt  guinéennes que sénégalaises.

 « Nous consommons guinéen. Tout ce qui est consommé ici, vient de la Guinée Bissau. Même le poisson que nous mettons dans nos mets à midi et le soit est péché dans les eaux guinéennes », assure M. Mané. Qui révèle que beaucoup de ses compatriotes détiennent la nationalité Bissau guinéenne.

  Dans cette zone proche de la Guinée Bissau, la mobilité des populations est réduite. Surtout en période hivernale, elles éprouvent d’énormes difficultés pour se déplacer à l’intérieur de la région.

 « Pendant la saison des pluies, nos villages sont coupés au reste du monde. Les routes deviennent impraticables. Et les chauffeurs, pour rien au monde qu’ils acceptent de les emprunter. A moins qu’ils habitent dans les villages. Et qu’ils viennent rendre visite à leurs familles. Sinon, on peut rester des semaines sans apercevoir l’ombre d’un taxie clando, ou d’un taxi brousse qui circulent dans cette zone ».

   Ousmane Sané, notable de Bourofaye Bainounk, est d’avis que l’absence de l’électricité dans leurs contrées a beaucoup régressé l’économie.

  « On ne peut rien faire en dehors de l’électricité. Même pour charger nos téléphones portables, il nous faut se rendre à Ziguinchor. A défaut, les charger à partir des batteries de véhicules. Et là, il faut payer. C’est inadmissible », peste t il.

  Il indique pourtant que les autorités sont au courant de leurs difficultés. Mais, note t il, semble t il,  qu’elles ne collent pas d’importance à notre problème lié au manque d’électricité et d’eau.

 C’est toujours l’eau du puits que nous consommons. Des puits parfois sans margelles. Ce qui est dangereux pour les enfants, mais aussi des adultes.

  Les populations dont leurs villages frontaliers avec la Guinée Bissau demandent au président Macky Sall et à sa nouvelle équipe qu’il va mettre sur place sous de temps, d’avoir un œil attentif à leur quotidien. Un quotidien marqué par plusieurs d’ordre sociaux.

MLS

Cliquez ici pour commenter

You must be logged in to post a comment Login

Leave a Reply

Actualités

Ziguinchor : 200 enfants circoncis gratuitement par la Fondation du basketteur Gorgui Dieng

Publié il y'a

Date :

C’est une activité qui a duré deux jours au niveau de l’école primaire de Boucotte Est. Au total, deux cent enfants ont subi la circoncision gratuitement. Une épreuve à l’actif de l’Association Ndimbël Jaboot Aide Familiale financée par Gorgui Sy Dieng Fondation. Ces deux cents enfants ont reçu chacun un kit sanitaire pour le suivi.

Djiby Ndiaye, président coordonnateur régional programme de cette 8ème édition  » Nëegu Goor, circoncision gratuite « , d’expliquer qu’ils vont assurer eux même le suivi. Selon lui, ces kits composés du matériel nécessaire pour suivre les enfants circoncis ont été remis pour éviter de regrouper ces enfants en cette période où la pandémie de Covid-19 fait sa progression.  » Nous avons décidé de prendre individuellement ces enfants à domicile, pour voir leur état de santé, l’état de la cicatrisation de leur pénis », déclare Djiby Ndiaye. Ce dernier annonce en outre qu’ils prévoient la circoncision de 1200 enfants dans tout le pays

Continuez la lecture

Actualités

ISI de Diourbel: les étudiants initiés aux techniques de recherche d’emplois pendant trois jours par l’ANPEJ

Publié il y'a

Date :

Par

Les étudiants de l »institut Supérieur Informatique (ISI) de Diourbel ont démarré ce mercredi une formation de trois jours à l’initiation aux techniques de recherches de l’emploi avec comme thème employabilité et insertion. Formation assurée par l’antenne régionale de l’ANPEJ de Diourbel.


En partenariat avec l’ANPEJ, l’Institut Supérieur Informatique de Diourbel soucieux de l’avenir de ses étudiants a pris les devants en initiant cet atelier qui a pour but de les préparer pour affronter le marché de l’emploi qui devient de plus en plus difficile.
Selon Abdoulaye Kane chef de l’antenne régionale de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes (ANPEJ), chaque année, plus de 250.000  jeunes sortent  des écoles de formation avec des diplômes. Ils descendent sur le marché à la porte des entreprises, à la recherche d’un emploi.


 » Seuls 40.000 postes sont disponibles selon l’ANDS et le gap est énorme. Pour être employables, il faudrait renforcer ces jeunes, dans un monde en perpétuelle compétition, il faut qu’ils soient bons, d’un bon profil et pour y arriver il faut qu’ils soient préparés pour répondre à l’exigence de ces entreprises.C’est pour cette raison que nous sommes là dans le cadre de préparer ces jeunes, après le diplôme, à l’insertion » dira – t – il.


Il y a beaucoup de jeunes qui sortent de l’université, des écoles de formation, mais qui ne maîtrisent pas les techniques de recherche d’emploi. » C’est pourquoi il faut réadapter ces techniques au monde de l’emploi qui est en perpétuelle mutation » souligne Abdoulaye Kane.


Le personnel comme les étudiants de l »ISI de Diourbel ont accueilli avec beaucoup d’enthousiasme et d’intérêt ce partenariat avec l’ANPEJ.Modou Ndiaye responsable de l’Institut dira que ce partenariat répond à une préoccupation du Directeur Général de l’ISI qui a exigé à ce qu’on insére dans chaque campus des cellules de rentabilité professionnelle pour les jeunes étudiants.


 » Raison pour laquelle on a noué un partenariat avec l’ANPEJ qui nous a facilité la tâche pour qu’on puisse organiser ces trois jours d’échange et de partage entre nos étudiants et l’ANPEJ. Cette capacitation leur permettra à la sortie de trouver un emploi, avec un bon comportement, et d’avoir une bonne présentation.

Continuez la lecture

Actualités

Manque d’eau à Ndoulo: les populations dans la rue, 21 personnes arrêtées.

Publié il y'a

Date :

Par

Les populations de Ndoulo, dans le département de Diourbel, restées pendant 21 jours sans la moindre goutte d’eau sont sorties manifester leur ras- le bol en initiant une marche qui a été réprimandée par les éléments de la gendarmerie en renfort à la brigade de Ndoulo. Vingt et une personnes ont été arrêtées, onze parmi elles présentées au procureur.


La commune de Ndoulo dans le département de Diourbel vit une tension sans commune mesure. Les populations qui sont restées pendant vingt et un jours durant sans la moindre goutte d’eau dans les robinets , sont sorties bruyamment depuis hier pour réclamer le retour du liquide précieux mais surtout pour demander le départ de l’Aquatec qui est la source de tous leurs maux.


Seaux et bidons en bandoulière, hommes et femmes font des kilomètres sous un soleil de plomb à la recherche de l’eau.


Le mouvement Ndoulo ca Kanam, qui porte le combat par la voix El Bachir Diaw , chargé de communication fustige l’attitude des forces de l’ordre qui sont entrain de traquer et d’arrêter des citoyens qui n’ont eu comme seul tort que de manifester paisiblement et de réclamer un droit élémentaire: l’accès à l’eau potable.
 » Nous lançons un appel aux autorités plus précisément au président de la République, Monsieur Macky Sall pour qu’il règle au plus vite cette situation. Nous ne voulons plus de Aquatec qui est la source de toutes nos difficultés. Qu’on nous laisse gérer nous mêmes notre forage. 


Nous demandons aussi à ce que ces arrestations arbitraires des populations s’arrêtent. Nous réclamons la libération sans condition de onze parmi nous qui ont été arrêtés par la gendarmerie et qui ont été présentés au procureur. On nous informe que la gendarmerie continue de traquer les gens dans les rues et jusque dans les maisons. Il y a eu encore dix autres arrestations » confie El Bachir Diaw

Continuez la lecture

Articles tendances