La Confédération des Syndicats Autonomes du Sénégal (CSA), face à l’impact de la covid19 chez les travailleurs appelle à une grande marche nationale le jeudi 30 septembre 2021 à 16h, à la suite d’une tournée de sensibilisation dans deux semaines.
« Nous comptons, face à la misère des travailleurs dû à l’impact du covid19, initier dans deux semaines une vaste campagne de sensibilisation, suivi d’une grande marche nationale prévu le jeudi 30 septembre 2021 à 16h », a annoncé Elimane Diouf, secrétaire exécutif permanant de la CSA.
Il s’exprimait ce matin, à une conférence de presse pour parler de la position du CSA sur l’impact de la pandémie du Covid-19 sur le monde du travail.
Ainsi, ils ont salué « les fortes mesures de résilience économique et sociale qui ont été prises par le gouvernement notamment le fond Force-Covid19 mais dénonce l’inefficacité qui a entouré son utilisation ». « Le siège de la CSA à été ces derniers temps un mur de lamentations des travailleurs de toutes catégories et de tous les secteurs impuissants face aux contrecoups de la crise sanitaire, économique et financière sans précédent dans l’histoire de l’humanité », explique M. Diouf.
Selon lui, le rapport de l’enquête de l’impact de la Covid-19 en milieu de travail, montre que « les exportations ont baissé de 16%; les envois de fonds qui représentent plus de 10% du PIB, ont replié de près de 30% ».
De ce fait, d’importantes pertes de recettes ont été noté selon eux : « La Restauration avec une perte de 56 milliards de FCFA, les hôtels avec 40 milliards, le commerce avec 50 milliards, le transport aérien avec 34,3 milliards, le transport terrestre avec 24, 3 milliards et l’enseignement avec 1,3 milliards ».
s’y ajoutent « les entreprises industrielles, dont 92,5% d’entre eux ont déclaré avoir été impactées négativement par la pandémie. Et 70,6% de ces unités de transformation considère que l’activité s’est dégradé de plus de 25% ».
« A toutes ces misères viennent s’ajouter les méfaits des inondations malgré le tintamarre de milliards brandi par les gouvernants. La goûte de trop, la flambée incontrôlée des produits de consommation courante notée depuis quelques temps », fustige Elimane Diouf.
La CSA se préoccupe de la « non maîtrise des coûts et délais de Projets (TER, BRT…) » tout comme « le plan de lutte contre les inondations » ou encore « les 100 milles logements » entre autres « grands projets ». Elle réclame ainsi « un audit de ces chantiers pour que les éventuels surcoûts aux dépenses sociales soit réaffectés ».
Toutefois, ils lancent un appel à « une large unité d’actions, au-delà de la Coalition des centrales, de toutes les confédérations syndicales, toutes les organisations de travailleurs, des associations de consommateurs et de toutes les organisations soucieuses de défendre le pouvoir d’achat et l’emploi au Sénégal ».
Dans une correspondance adressée à Lat Diop, président de GFC et responsable local de Benno, le maire Yewwi de Guédiawaye, Ahmed Aïdara, annonce la suspension «pour un temps» de la convention dans le cadre duquel la mairie met à la disposition du club le stade Ibrahima Boye. Celle-ci a été signée sous le magistère de son prédécesseur, Aliou Sall.
D’après Les Echos, Ahmed Aïdara a invoqué «un déficit budgétaire criard». Ainsi, renseigne le journal, GFC a jusqu’au 1er octobre prochain à 18 heures pour vider les lieux. L’édile de Guédiawaye offre cependant la possibilité de renouveler la convention «dans d’autres circonstances particulières qui seront définies d’accord parties».
Les Echos rapporte que Lat Diop ne l’entend pas de cette oreille. «Il veut nous retirer le stade que Aliou Sall avait mis à notre disposition sur la base d’une convention de quatre ans, en contrepartie de l’appui financier que la ville devait octroyer à GFC. Il ne sait même pas qu’il ne peut dénoncer une convention de façon unilatérale», souligne le président du club de football.
Ce dernier informe que les avocats de GFC vont saisir la justice et que le Comité exécutif du club va se réunir ce mercredi avant de faire face à la presse demain, jeudi.
Les lenteurs au niveau du Port autonome de Dakar ont été décriées pendant la réunion présidentielle sur la cherté de la vie. Mais pour le directeur général de cette structure, cela s’explique par une situation conjoncturelle. En effet Aboubacar Sadikh Beye a expliqué l’indisponibilité de certains quais entrave l’offre portuaire. Sur 23 postes, les huits sont immobilisés. Par exemple, au mole 1, deux postes sont au service du pétrole et du gaz pour la plateforme Tortue et Sangomar. Le bateau hôpital occupe aussi un poste au Port autonome de Dakar. Deux autres postes sont mobilisés pour être modernisés et seront récupérés en octobre.
Le directeur général du Port d’ajoute que ces lenteurs s’expliquent aussi par un atre facteur lié à la forte portuaire. « En juillet on a fait 104% en importation. La congestion terrestre est réglée parce que les camions sortent très tôt du Port alors qu’ils pouvait y faire plus de 4 jours ». S’agissant de la manutention, un bateau de 40 000 tonnes reste à quai pendant 20 jours parce que les manutentionnaires font 2000 tonnes par jour. « La manutention se fait encore comme il y a 40 ans. Il faut une modernisation. Il ajoute que les concessionnaires et les lignes maritimes sont aussi dans le Port et occupent de grandes surfaces », conclut-il.
La Douane de Thiès a procédé à l’incinération de produits prohibés d’une contrevaleur de 437 millions de francs CFA.
Les produits prohibés saisis en 2021, dans le cadre des opérations de « bouclage » des couloirs et réseaux de trafic illicite, sont composés de faux médicaments vétérinaires d’une contrevaleur de 175 259 382 francs CFA ; de 3529 kg de chanvre indien pour une contrevaleur de 236 940 000 francs CFA ; de sachets en plastique pour une contrevaleur de 25 000 000 francs CFA.
L’adjointe au Gouverneur de Thiès, Mme Tening Faye Ba, a supervisé la cérémonie d’incinération en présence des représentants des autres Forces de Défense et de Sécurité, du corps médical et des services en charge de l’environnement.
Le Lieutenant-Colonel Amadou Lamine Sarr, Chef du Groupement polyvalent de Recherche et de répression de la fraude a rappelé la dangerosité des produits incinérés sur la santé de la population.
Il a affirmé une fois de plus l’engagement de son unité à combattre farouchement le trafic illicite sur toutes ses formes conformément aux directives de la Direction générale des Douanes, le DG en particulier.
L’Adjointe au Gouverneur, Tening Faye Ba, a ensuite, invité les populations, celles du littoral plus précisément, à une collaboration plus étroite avec les forces de défense et de sécurité.